La « contamination » Facebook pourrait cesser en 2017
Des chercheurs prédisent la chute de Facebook pour 2017 en se basant sur l’étude du rythme de contamination d’un corps par les virus. MySpace aurait subit le même sort en son temps.
Facebook pourrait bien disparaître des radars d’ici 2017. C’est ce qu’affirment des chercheurs de l’université américaine de Princeton.
Leur approche est particulièrement originale, puisqu’ils se basent sur le modèle de la prolifération des virus pour prédire ce que sera l’avenir du réseau social. Et le résultat est inquiétant pour tous les adeptes de Facebook, puisque celui-ci pourrait perdre près de 80% de son audience entre 2015 et 2017.
Il semble que parler de « viralité » sur Internet ne soit plus si éloigné de la réalité : d’après ces chercheurs, le rythme d’adoption et d’abandon d’un réseau social est comparable à celui de l’infection d’un corps par un virus. Celui-ci doit d’abord en passer par une période d’incubation (le temps que le réseau social se fasse connaître), puis de contamination (taux d’inscription en hausse sur le réseau), la maladie atteignant enfin son apogée (que Facebook a sans doute déjà connu) avant d’être éliminée (lassés ou attirés par d’autres solutions, les internautes quittent le réseau).
Le même destin que Myspace attendrait Facebook pour 2017
Pour étayer leurs propos, les responsables de cette étude n’hésitent pas à ériger en exemple Myspace. Le réseau social dédié à l’univers de la musique, était très connu en 2007 et a presque disparu de nos jours. La courbe de croissance des adoptions à Facebook serait sensiblement la même que celle de Myspace. Les chercheurs peuvent ainsi prédire la fin du réseau social de Mark Zuckerberg aux alentours de 2017.
Facebook peine depuis peu à retenir les jeunes internautes (notamment aux États-Unis) qui ont constitué son cœur de cible lors de son lancement. Le groupe cherche donc à réorienter sa stratégie commerciale en se plaçant de plus en plus comme un support médiatique important et en monétisant les échanges d’audiences réalisées par son biais.