Le saviez-vous ? MacWorld compte un pavillon Apple Science et Technologie. Nous reviendrons en détail sur les capacités des ordinateurs de la firme à la pomme pour les traitements scientifiques. Mais déjà, comme l’année dernière, l’expo accueille la société Terra Soft Solutions Inc. Cette entreprise propose 4 versions de Linux : Linux à la maison et Linux Server, avec sa version de base intitulée « Yellow Dog »(voir notre édition du 5 octobre 1999). Mais aussi des solutions avancées de stations de travail et de systèmes parallèles, avec « Linux Black Lab », une version plus « professionnelle » qui peut utiliser les ressources de calcul de plusieurs processeurs simultanément. Black Lab, qui fonctionne depuis l’année dernière sur le G3 d’Apple, est disponible pour 389 dollars (environ 2 700 francs). Cette version de Linux est le pendant sur Mac de celle que Red Hat annonçait hier, disponible pour 1 995 dollars, destinée aux machines à processeur Intel et qui permet de mettre les ordinateurs en « grappe » (on dit en cluster), pour utiliser leur puissance de calcul en parallèle.
Terra Soft a décidé de travailler sur PowerPC, le processeur de Motorola utilisé sur les machines d’Apple, dès ses débuts. Sa décision est motivée par la robustesse légendaire du matériel Apple et notamment sur sa technologie de NetBooting (voir notre édition du 11 juillet), qui autorise un ordinateur à démarrer automatiquement sur un réseau, sans même être muni d’un disque dur. Mais la firme est aussi attirée par les atouts indéniables de vitesse de calcul et de faible consommation d’énergie des processeurs de Motorola. La différence avec les Pentium d’Intel est sans appel : pour des processeurs de même cadence d’horloge, le G4 est de 150 à 300 % plus rapide et consomme 40 % moins d’énergie. Sur certaines applications sous Linux, les opérations sont jusqu’à 10 fois plus rapides (1 000 %).
Ces qualités ont amené Terra Soft à proposer à ses clients des G4 montés en cluster et fonctionnant sous Black Lab. Cette solution permet d’obtenir des puissances de calcul importantes pour un coût très inférieur à ce qui existe sur le marché. L’année dernière, la société réalisait un système fonctionnant sur le G3, mais cette année, avec le G4, elle est en mesure de connecter ensemble de 6 à 1 000 G4 en parallèle !
A quoi cela sert-il ? Le G4 est déjà considéré comme un Superordinateur (il est en mesure de soutenir plus d’un milliard d’opérations par seconde). Avec plusieurs G4 fonctionnant grâce au même système d’exploitation en parallèle, Terra Soft est en mesure, par exemple, de faire des calcul d’images très complexes, très vite. Ses 50 000 clients ont bien compris l’atout : Terra Soft compte parmi eux General Dynamics et Northrop Grumman (des constructeurs d’avions de combat), le MIT (Massachusetts Institute of Technology), la NASA ou encore le JPL (Jet Propulsion Laboratory). Des clients exigeants qui ont besoin de très grandes puissances pour les calculs complexes de leurs applications à dominante aéronautique.
Pour en savoir plus :
* Consommations électriques des puces comparées (en anglais)
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