Pas moins de 276 nouveaux projets de recherche dans le domaine des technologies de l’information et de la communication vont bénéficier d’un soutien financier massif de la part de la Commission européenne puisqu’il s’élève à 1 milliard d’euros. Cet investissement, l’un des plus importants dans l’histoire de la recherche communautaire, a été décidé dans le cadre du quatrième appel de propositions concernant les technologies de la société de l’information lancé au titre du 6e programme-cadre de recherche de l’Union européenne. Au total, 1 300 candidatures avaient été déposées.
Les projets devront répondre à des besoins industriels et sociétales en matière de microélectronique, de nanoélectronique, de communication mobile et de technologie à large bande. Des domaines stratégiques pour l’Europe. Notamment en matière d’emplois, un programme qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « i2010 ? Une société de l’information pour la croissance et l’emploi » adoptée le 1er juin dernier par la Commission. « Les investissements en faveur des technologies de l’information et des communications sont ceux qui ont le plus de chances de promouvoir la croissance et l’emploi », estime Viviane Reding, Commissaire européen responsable de la société de l’information et des médias, « or, ces investissements restent nettement insuffisants en raison du manque de ressources, tant au niveau de l’UE qu’à l’échelon national. »
Pour l’emploi
Il est vrai que sur les 462 projets qui répondaient aux critères de sélection, la Commission n’a pu en retenir à peine plus de la moitié. « Si l’Europe veut participer à la compétition internationale au niveau mondial en vue de l’amélioration des services TIC, nous devons augmenter considérablement nos ressources », conclue la commissaire. Les écarts avec les Etats-Unis et le Japon sont en effet largement mesurables. Quand ces derniers investissent respectivement 103 et 51 milliards d’euros (secteurs publics et privés confondus), l’Europe des 15 se limite à 31 milliards, selon l’Idate/OCDE. Soit 80 euros d’investissements par habitant là où un américain « coûte » 350 euros et un japonais 400 euros. La part de la recherche dans les TIC s’élève à 18 % du montant total allouée à la recherche en général en Europe contre 34 % outre Atlantique et 35 % au pays du soleil levant.
Au cours des 5 prochaines années, l’Europe va poursuivre ses aides à la recherche autour des systèmes cognitifs (outils décisionnels d’enregistrement et d’interprétation des événements), dans la sécurité et la fiabilité des systèmes d’information et de communication, ainsi que dans les applications des domaines de la santé, des transports, de la création de contenus ainsi que des administrations et services publics. Les aides européennes en matière de nouvelles technologies ont déjà porté leurs fruits. Notamment dans l’accès Internet par l’intermédiaire des fonds alloués aux fabricants d’équipements pour le déploiement de réseaux en fibres optiques et la production de modems ADSL. La concurrence a fait le reste. La France peut même s’enorgueillir d’offrir des accès Internet haut débit parmi les plus bas du marché européen.
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