118,9 millions de tablettes trouveront preneurs en 2012
Les tablettes tactiles ont toujours la santé. Il pourrait, au cours de l’année, s’en écouler 118,9 millions, soit deux fois plus qu’en 2011.
La montée en puissance des tablettes tactiles se confirme. S’il s’en est écoulé 60 millions d’unités en 2011 (dont 3 millions en France), les analystes du cabinet Gartner tablent sur un volume double au cours de l’exercice 2012 : 118,9 millions.
A court terme, l’iPad et consorts génèreront selon toute vraisemblance 10% du trafic Internet dans l’Hexagone.
Au fil des mois, le gros des constructeurs a mordu à l’hameçon. Tous ou presque y sont passés, et ont matérialisé leur propre ardoise.
Certains s’y sont cassé les dents (HP, RIM, Toshiba) quand d’autres se sont imposés comme des ténors (Amazon, Apple, Samsung).
Mais pour tout ce beau monde, la progression semble exponentielle, quoique 60% des nouveaux acquéreurs sont pressentis pour choisir un iPad, tous modèles confondus. Une telle domination ne devrait d’ailleurs souffrir d’aucune contrariété à court terme.
Face à une telle situation, où iOS, et dans une moindre mesure Android, tiennent la tête, l’unique Windows 8 s’affirme comme un éventuel trouble-fête habilité à redéfinir, d’une part, les usages des tablettes (consumérisation) et de l’autre, les cartes du marché dans son ensemble.
Le futur système d’exploitation hybride de Microsoft, dont la sortie est envisagée à l’automne, pourrait peupler, en un trimestre, 4 à 5% des tablettes vendues sur l’ensemble de l’année 2012, soit quelque 5 millions d’unités.
Le premier semestre 2013 constituerait une période charnière dans l’optique d’atteindre ce seuil escompté des 15 millions de tablettes Windows 8 écoulées au cours de l’année. En parallèle, l’iPad tutoiera quant à lui les 100 000 exemplaires.
Au terme d’un exercice 2011 conclu en fanfare, on reconnaîtrait volontiers aux ardoises numériques une santé de fer, s’il n’était ces quelques accrocs nommés 3G et BYOD (Bring Your Own Device).
En point de mire, des entreprises toujours plus friandes de mobilité, mais tiraillées entre les enjeux sécuritaires de la consumérisation et la fragmentation consécutive des flottes informatiques.
Pour autant, à l’horizon 2015, plus d’une tablette sur trois investirait le milieu professionnel.