Le logiciel libre a le vent en poupe. Ce n’est pas seulement un effet de mode ou une mouvance passagère mais bien une réalité aussi économique que technique. « Dans un contexte de mondialisation, le logiciel libre représente un des moyens de rester compétitif sur ses marchés et de maintenir l’emploi du secteur informatique sur le territoire national », souligne en préambule Diane Revillard, auteur pour la société Di&mark d’un livre blanc intitulé « Organisation et logiciels libres ».
A travers 83 pages, l’auteur retrace l’origine des logiciels libres, leur « mode d’emploi » et aborde les enjeux qu’ils entraînent aujourd’hui à travers ses aspects techniques, économiques, juridiques et, indirectement, sociaux. Cette étude a été réalisée à partir d’enquêtes lancées auprès de cent dix organisations de toutes tailles et de tous secteurs. Elle a bénéficié de nombreux soutiens, notamment celui de l’association pour la promotion du libre April. Le résultat est l’oeuvre d’un travail bénévole qui se veut « un vecteur de communication et de promotion du logiciel libre ».
Le savoir se partage et s’enrichit
L’ouvrage, librement distribué sous licence Art libre, avance plusieurs arguments pour faire le choix du logiciel libre face aux solutions propriétaires. Ethique, d’abord. De part son aspect collaboratif et de partage des informations, le libre fonctionne avant tout sur des valeurs éthiques de travail, d’argent et de réseau. « Le savoir se partage et s’enrichit. Le groupe avance dans son ensemble mais chaque individu est aussi reconnu pour ses propres qualités », estime l’auteur. C’est aussi un choix technique qui, à travers l’adoption exclusive de formats ouverts et standardisés, garantit l’interopérabilité des applications développées librement. Un choix décidé par un nombre grandissant d’organisations dans le monde à l’image du Massachusetts (voir édition du 8 septembre 2005).
Enfin, c’est également un choix économique. Selon le livre blanc, le libre se traduit à plus ou moins long terme par des économies significatives et autorise une parfaite maîtrise des coûts même si son adoption peut s’avérer onéreuse au départ. De plus, la relation client/fournisseur s’en trouve changée dans la mesure où l’accès libre aux sources rend interchangeable facilement le fournisseur de solutions. L’infrastructure informatique du client n’est plus totalement dépendante de son fournisseur de solutions.
Bref, « la question n’est plus de savoir s’il faut utiliser du logiciel libre. La réponse est nécessairement positive. La recherche constante de rentabilité impose plutôt de se questionner sur les solutions libres à déployer », conclut l’ouvrage qui en profite pour rappeler les succès que les Yahoo, Amazon Google ou eBay ont construit ces dix dernières années en se reposant sur l’esprit du libre.
Le pari est maintenant de généraliser le mode de fonctionnement et de pensée du libre à l’ensemble de la société industrielle. Comme le souligne le livre blanc, le logiciel libre « dispose aujourd’hui de tous les éléments pour s’introduire dans le monde professionnel par la grande porte ». La décennie à venir vérifiera cette opportunité.
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