2015, odyssée du Wi-Fi
Une étude de la Wireless Broadband Alliance décrète pour 2015 l’Age d’Or du Wi-Fi. La planète compterait alors 5,8 millions de points d’accès, par lesquels transiterait un volume de données sans précédent.
L’épopée du Wi-Fi pourrait connaître un apogée en 2015, avec 5,8 millions de hotspots publics disséminés sur le globe, soit trois fois et demi plus qu’à l’heure actuelle (1,3 million). Ces prévisions de la Wireless Broadband Alliance (WBA) prennent notamment en compte la percée de l’Internet mobile.
C’est sans compter les points d’accès éventuellement ouverts au bon vouloir de tout détenteur d’une box compatible, dotée d’une fonction routeur qui permet de partager sa ligne sur le principe du Wi-Fi communautaire.
Réalisée auprès de 259 fournisseurs d’infrastructures et de services de connexion sans fil, l’étude de la WBA met en lumière la forte progression des terminaux mobiles, les smartphones en tête.
Ces derniers constituent 36% du parc connecté aux hostpots, quand un appareil sur dix est une tablette. Toujours aux sommets, mais plus indétrônables, les ordinateurs portables pointent à 48%.
Parmi les observateurs, si d’aucuns ne semblent remettre en cause le développement de telles infrastructures dans les zones urbaines, leur prolifération supposée dans les lieux touristiques, les espaces verts, les gares et les aéroports, reste sujette à débat.
Tout au plus le volume de trafic annuel cumulé devrait-il tutoyer les 17 millions de To de données à l’horizon 2014, un chiffre décuplé en rapport à la situation actuelle.
La Chine devrait fortement contribuer à cette montée en flèche ponctuée d’une démocratisation consécutive, avec le concours de China Mobile, qui à lui seul envisage le déploiement d’un million de points d’accès dans l’Empire du Milieu.
Le gros des opérateurs devrait suivre la tendance, alors que 58% des interrogés estiment crucial d’accélérer le développement de telles solutions dont la valeur ajoutée ne fait plus guère de doute.
Parmi les enjeux, perdure toutefois ce souci de faciliter les procédures d’authentification, sans nuire à une sécurité remise en cause par des connexions en clair, ouvertes à tout vent.