IBM de nouveau fournisseur officiel de brevets de Google
Google rachète à IBM plus 200 brevets relatifs pour la plupart à des technologies mobiles. Sur l’année 2011, on évoque un transfert de 2000 brevets dans le même sens.
En vertu d’une déposition actée en date du 30 décembre dernier auprès de l’US Patent and Trademark Office (USPTO), Google s’octroie plus de 200 brevets que lui concède IBM.
Acquises pour une somme indéterminée, la plupart de ces licences ont trait à des technologies mobiles et au Web dans son ensemble.
De ces atomes crochus qu’entretiennent les deux groupes américains découlent désormais, à intervalles réguliers, de tels transferts de propriété intellectuelle.
Depuis juillet dernier, Big Blue a ainsi cédé à son vis-à-vis plus de 2000 de ces titres d’exploitation exclusive, sans toutefois qu’aucune des deux parties n’évoque les tenants et les aboutissants de ces transactions.
Dans le courant de l’été, on évoquait déjà le transfert d’un millier de brevets dans le même sens (IBM vers Google).
Les registres de l’USPTO font état de 29 éléments en cours de validation, quand 188 autres, en guise d’épilogue à un exercice 2011 mouvementé, ont d’ores et déjà trouvé place dans l’escarcelle de Google.
Leurs seuls en-tête, aussi succincts qu’ils soient, décrivent dans leurs grandes lignes un vaste champ d’applications, de la mise en cache de données à la gestion des performances d’un réseau sans fil, en passant par des composantes plus concrètes comme les diaporamas, la visioconférence et le traitement des courriels.
SEO by the Sea fait par ailleurs remarquer que l’ensemble creuse amplement le filon de l’e-commerce, jusqu’à traiter dudit « format d’affichage de publicités interactives« .
Unanimes, les conclusions convergent en un dessein, en l’occurrence celui de Google à donner un tant soit peu d’air à son système d’exploitation mobile.
En proie au courroux d’Apple à l’encontre de moult constructeurs qui l’implémentent dans leurs smartphones, Android est engagé en parallèle dans une lutte face à Microsoft, qui en revendique pour partie la paternité.