Le téléphone mobile, ça sert (encore) à téléphoner, à envoyer des SMS, à consulter ses e-mails, surfer sur Internet, prendre des photos, chatter, twitter, Facebooker, etc., et à payer.
En 2013, plus de 235 milliards de dollars auront transité via les terminaux mobiles, estime Gartner. Un montant en hausse de 44% par rapport aux 163 milliards de 2012.
Plus de 245 millions de personnes devraient avoir effectué une transaction monétaire depuis un téléphone mobile en 2013. Contre moins de 201 millions l’année dernière, relève Silicon.fr.
« Nous prévoyons que les transactions mobiles en volume et en valeur augmentent de 35 % par an en moyenne entre 2012 et 2017, pour atteindre un marché de 721 milliards de dollars avec plus de 450 millions d’utilisateurs d’ici 2017 », avance Sandy Shen, directeur de recherche au Gartner.
L’essentiel des transactions monétaires mobiles vient des transferts d’argent. Ils occuperont 71% de l’activité en 2013 et 69% en 2017.
Selon le cabinet d’études, le transfert d’argent a continué de progresser grâce aux nombreuses applications dédiées combinées aux frais plus économiques sur mobile qu’avec les services traditionnels des banques. Des services particulièrement développés en Afrique et en Asie.
Les paiements marchands, second segment du paiement mobile, comptent pour 21% des transactions cette année, même si son usage est largement moins répandu que les services d’e-commerce en ligne faute d’une expérience utilisateur pleinement satisfaisante. Mais le paiement de biens marchands via le téléphone devrait progresser à 23% en 2017.
Alors qu’il est très peu utilisé aujourd’hui, le paiement de facture via mobile devrait progresser de 44% en 2013. « Cela s’explique par de plus grands montants par transaction alors que le nombre des consommateurs des marchés occidentaux qui payent leurs factures via leurs services de banque mobile augmente en parallèle aux consommateurs des pays émergents qui effectuent des transactions plus élevées qu’initialement prévu », indique Gartner.
En revanche, les transactions par NFC peinent à décoller. Les montants échangés ont même reculé de 40% en 2012 à cause du manque d’attrait des services pourtant prometteurs comme Google Wallet ou Isis, voire de la confusion qui règne avec les multiples fournisseurs de services autour de la technologie (acteur web, opérateurs, banques…).
Du coup, le NFC ne référence que 2% des transactions mobiles et n’atteindra les 5% en 2017 qu’avec la généralisation, autour de 2016, des terminaux et lecteurs qui embarqueront la technologie de communication sans fil à courte portée.
D’un point de vue régional, l’Asie-Pacifique s’inscrit comme le marché le plus prometteur pour les transactions monétaires. Celles-ci atteindront les 165 milliards de dollars en 2016 contre 74 milliards cette année.
La région dépassera alors l’Afrique et ses 160 milliards d’ici 3 ans. Suivent l’Amérique du Nord et l’Europe avec 37 et 29 milliards respectivement prévus pour 2013.
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