Les spécifications de la 5G « autonome » sont finalisées.
La réunion trimestrielle du 3GPP (3rd Generation Partnership Project) a donné lieu à cette annonce.
Le collectif d’organismes de standardisation dans les télécoms donne suite à l’adoption, le 20 décembre 2017, de spécifications « transitoires ». Ces dernières permettent une exploitation sur un mode « non autonome » (5G NSA, pour « Non-Standalone »), reposant sur la 4G LTE pour fonctionner.
Avec la 5G SA (« Standalone »), le cordon est coupé. Les spécifications de couche physique étant les mêmes que pour la 5G NSA, la transition devrait être facilitée. La valeur ajoutée résidera dans les couches supérieures. Notamment au travers du network slicing (création de multiples réseaux virtuels sur un seul réseau physique).
Cette standardisation donne le feu vert à l’industrie pour accélérer la conception et la mise en œuvre d’équipements.
Certains opérateurs projettent un lancement commercial avant la fin de l’année, à l’image d’AT&T aux États-Unis. LG Uplus (Corée du Sud) en parle pour 2019 ; KDDI (Japon), pour 2020, année des JO de Tokyo, qui pourraient marquer le véritable démarrage à grande échelle.
Fin février, le Mobile World Congress avait été l’occasion de prendre la température au sein de l’industrie des télécoms.
Tandis que Qualcomm avait officialisé des premiers tests de modems à 1,4 Gbit/s, Intel avait présenté des modems destinés à apporter, d’ici au 2e semestre 2019, la connectivité 5G aux postes de travail.
Du côté de ZTE, on avait communiqué sur la disponibilité de terminaux pour « fin 2018 ou début 2019 », date à laquelle le groupe chinois prévoit aussi de proposer des produits réseau pour les opérateurs.
De nombreuses collaborations avaient également été mises en avant, comme celle de Nokia avec China Mobile autour du véhicule autonome et de la smart city.
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