4ème licence 3G : trois lots de fréquence et un opérateur entrant
Le gouvernement a tranché sur la manière d’attribuer les fréquences à partager. Les opérateurs sélectionnés seront connus avant l’été.
En ce début d’année, le gouvernement français reprend le dossier en main sur des volets numériques qui patinent. A commencer par la fameuse quatrième licence 3G (la bande 2,1 GHz correspondant à la quatrième licence UMTS non encore attribuée).
A l’occasion d’une réunion interministérielle organisée lundi 12 janvier, le premier ministre François Fillon a décidé d’attribuer trois lots d’une fréquence de 5 MHz chacun pour la quatrième licence de téléphone mobile de troisième génération. C’était l’un des trois scénarios envisagés sur une note de Matignon que La Tribune avait révélée début novembre.
Voici pour le grand principe de répartition. Quant au calendrier, il se précise : l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) va lancer un appel d’offres d’ic fin février en vue d’une attribution des lots avant l’été.
Avec une condition sine qua non : sur les trois dossiers retenus, l’un d’entre eux proviendra d’un opérateur considéré comme un nouvel entrant. Ce qui laisse une chance encore au groupe Iliad/Free qui veut lancer sa propre offre mobile discount… s’il accepte les conditions. Actuellement, seuls les trois opérateurs nationaux (Orange, SFR, Bouygues Telecom) détiennent une licence 3G.
« Deux lots seront ouverts à tous les opérateurs quels qu’ils soient, et un lot sera réservé à un opérateur nouveau de façon à permettre une amélioration de l’offre des opérateurs », a déclaré François Fillon. « Ce dispositif permettra de créer les conditions d’une meilleure concurrence tant du point de vue de l’usager final que du point de vue de l’Etat, qui compte bien valoriser ces fréquences. »