La 4G démange SFR à La Défense

Après la tentative d’Orange de tirer la couverture (4G) vers soi pour Paris intra muros, SFR marque le coup en inaugurant le réseau 4G à Paris-La Défense.

Des démonstrations 4G pour le grand public et les entreprises se déroulent jusqu’au 9 février sur le parvis de ce quartier d’affaires et dans l’enceinte du CNIT (vaste complexe connexe pour les forums professionnels).

Le périmètre Paris-La Défense a toujours servi de vitrine 3G pour l’opérateur au carré rouge. Et la tradition se perpétue avec la 4G.

Plus précisément, SFR va couvrir trois villes qui entourent cette zone propice au business et dans laquelle on retrouve de nombreux sièges sociaux de grands groupes : Courbevoie, Nanterre et Puteaux.

De son côté, la couverture de Paris intra-muros se poursuivra dans le courant du second semestre 2013.

15 000 entreprises clientes de SFR Business Team (division BtoB de l’opérateur) dans cette zone pourront en profiter.

Une offre d’autant plus attractive que SFR a récemment baissé ses tarifs, rendant la 4G accessible pour moins de 30 euros (pour 2 Go de données), rappelle Silicon.fr.

Pour accompagner ce lancement Internet très haut débit mobile (LTE), SFR met en place des forfaits et des terminaux (smartphones, tablettes, clés et routeurs). Il en existe cinq actuellement.

En attendant le Samsung Galaxy Note II compatible 4G, le Sony Xperia Z, le LG Optimus G et une clé Internet 4G (sorties prévues entre février et mars).

Pour déployer la 4G sur le territoire, SFR s’appuie sur la solution Liquid Radio de Nokia Siemens Networks, qui s’appuie sur la station de base radio Flexi Multiradio 10 Base Station (source d’économie d’énergie et garantissant des débits de transferts de données allant jusqu’à 100 Mbit/s).

A la fin du premier semestre 2013, SFR couvrira 10 villes en 4G (dont Lille, Marseille, Strasbourg et Toulouse).

Sachant que la filiale télécoms du groupe Vivendi avait initiée le mouvement à Lyon, Villeurbanne et Montpellier en fin d’année dernière.

Quiz : Vous connaissez vraiment la 4G ?

(Crédit éditorial: Nikonaft / Shutterstock.com)