4G : Orange tire la couverture entre transports et loisirs
Orange développe son infrastructure 4G sur les axes routiers et ferroviaires, ainsi que dans les stations de ski. C’est plus difficile dans le métro parisien.
La couverture des réseaux de transport est l’un des grands axes du cahier des charges associé au déploiement du très haut débit mobile sur la bande des 700 MHz.
L’exploitation commerciale de ces fréquences ne devrait pas démarrer avant plusieurs années, les licences ayant tout juste été attribuées. Ce qui n’empêche pas Orange de développer son infrastructure le long des axes ferroviaires et autoroutiers.
Illustration sur la ligne TGV Paris-Lyon. Les abonnés de l’opérateur pourront rester connectés en 4G pendant les quelque deux heures que dure le trajet. Des travaux avec la SNCF sont en cours pour combler les « zones blanches » que constituent les tunnels.
Orange dit avoir installé, dans le cadre de ce projet, plus de 200 nouveaux sites 4G le long des voies ferrées. Avec une optimisation spécifique pour répondre aux problématiques de maintien du signal radio, sachant que l’utilisateur se déplace à environ 300 km/h.
On nous annonce également la couverture de l’axe Paris-Lille pour juillet 2016. Lyon-Marseille devrait suivre.
L’autre pan de couverture des transports concerne les autoroutes. Aujourd’hui, 11 d’entre elles sont couvertes à 92 % en 3G+ : l’A1, l’A4, l’A6, l’A7, l’A8, l’A9, l’A10, l’A11, l’A13, l’A61 et l’A62.
Tout schuss
Orange fait également le forcing dans les stations de ski des Alpes, du Jura, des Pyrénées et des Vosges. À Megève, Avoriaz, Chamonix, Les Arcs et La Plagne, déjà couverts, s’ajoutent Chamrousse, Saint-François-Longchamp, Valmorel, Valloire, La Norma, Aussois, La Clusaz ou encore Le Grand-Bornand.
Orange déclare couvrir plus de 80 % de la population en 4G et ambitionne les 95 % en 2018. Mais il reste des points noirs, dont la couverture, en région parisienne, du métro et du RER.
En l’état actuel, le réseau 4G de l’opérateur historique est proposé sur une partie de la ligne A, entre les stations La Défense et Gare de Lyon.
Quand bien même les opérateurs tendent à mutualiser leurs infrastructures, la RATP peine à leur fournir des locaux appropriés pour héberger les équipements télécoms. Début 2015, elle annonçait un retard d’un an dans le déploiement de la 3G et de la 4G. Bilan : la couverture du métro en très haut débit mobile n’interviendra pas avant fin 2017.
En attendant, Orange déploie aussi son réseau à l’intérieur des bâtiments afin d’améliorer la portée du signal en indoor ou tout simplement pallier son absence. Chez les particuliers notamment.
L’opérateur déclare avoir équipé 150 000 foyers en femtocells (des micro-cellules radio raccordées au réseau fixe de l’abonné) et vise les 280 000 cette année. Des déploiements qui ne sont néanmoins pas comptabilisés dans le calcul du taux de couverture des opérateurs par le régulateur, comme le note Silicon.fr.
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