4G : et maintenant le tunnel sous la Manche

Bouygues Telecom se positionne comme le premier opérateur français à déployer la 4G dans le tunnel sous la Manche.

La filiale du groupe BTP exploite son accord de « refarming » négocié l’année passée avec l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pour fournir le très haut débit mobile dans la bande de fréquences à 1800 MHz. Elle s’appuie donc sur un infrastructure en place depuis longtemps… et qui lui permet d’ailleurs de revendiquer un taux de couverture de la population supérieur à 70 % avec ces réseaux cellulaires de nouvelle génération.

Pour offrir un service similaire dans ce couloir hermétique de 50 kilomètres situé à 100 mètres sous terre, les trois opérateurs concurrents doivent déployer leur réseau 4G à 2600 MHz et/ou 800 MHz – à défaut d’avoir obtenu une autorisation de « refarming ».

Ouvert aux abonnés Bouygues Telecom depuis ce 12 décembre, le très haut débit n’est toutefois accessible que sur le trajet Paris-Londres. Pour en bénéficier dans l’autre sens de circulation, il faudra attendre a minima mai 2015. A cette échéance, l’opérateur prévoit la signature d’un accord d’itinérance (« roaming ») avec ses homologues britanniques EE, O2 et Vodafone, lesquels s’appuient également sur les fréquences à 1800 MHz pour supporter la 4G.

Comme le note Silicon.fr, il est possible de téléphoner et de surfer dans le tunnel sous la Manche depuis l’été 2012. En prévision des Jeux Olympiques de Londres, les quatre opérateurs mobiles français s’étaient unis sous la même bannière, en partenariat avec Alcatel-Lucent, pour proposer la 3G pour le trajet de la France vers l’Angleterre. C’est possible dans l’autre sens depuis janvier 2014.

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Crédit photo : Eurotunnel