5G : un potentiel commercial à la hauteur des prérequis
Juniper Research estime que les revenus mondiaux associés aux services 5G s’élèveront à 65 milliards de dollars en 2025, contre 100 millions en 2020.
L’exploitation commerciale de la 5G ne devrait pas démarrer avant 2020, mais son potentiel suscite déjà l’intérêt des cabinets d’études.
Illustration chez Juniper Research, qui se projette jusqu’à l’horizon 2025 : les revenus issus des services liés à la nouvelle génération du réseau mobile atteindront alors 65 milliards de dollars. Soit 7 % du chiffre d’affaires global des opérateurs dans le monde.
Plusieurs facteurs sous-tendent ces prévisions plutôt optimistes. En premier lieu, le large consensus de l’industrie quant aux prérequis auxquels devra répondre la 5G. De quoi accélérer son développement et son adoption.
Parmi les prérequis en question : un réseau ultra-rapide de l’ordre de 10 Gbit/s, une latence inférieure à 1 milliseconde, une efficacité spectrale améliorée et une faible consommation, pour allonger la durée de vie des batteries. Mais aussi une capacité à prendre en charge de hautes densités de terminaux mobiles, ainsi qu’une fiabilité et une flexibilité renforcées.
La 5G ouvrira ensuite la voie à un ensemble de nouveaux services, avec à la clé autant de revenus supplémentaires. Juniper Research évoque notamment les application à forte consommation de données comme la vidéo haute définition 4K-8K, les voitures autonomes, la réalité virtuelle… et « un Internet tactile sensoriel ».
Pour espérer un retour sur investissement adéquat eu égard aux dépenses dans les licences mobiles et la construction des réseaux, les opérateurs auront soin d’envisager plusieurs scénarios de déploiement. Sachant que la R&D devrait consommer, sur les 5 ans à venir, 25 milliards de dollars, en incluant les tests sur les technologies 5G.
En 2020, quand seront commercialisés les premiers services 5G, plus de 3 milliards de connexions mobiles seront assurées en 4G LTE, précise Silicon.fr.