760 millions de tablettes préparent leur déferlante
A l’unisson, les analystes prêtent aux tablettes numériques un faste avenir. Les perspectives font notamment état de 760 millions de terminaux en circulation à l’horizon 2016.
A l’unanimité, les analystes vouent les tablettes numériques à un avenir florissant. Les études de Forrester, GfK et Médiamétrie concordent en une croissance significative du marché, avec quelque 760 millions de ces terminaux en circulation à l’horizon 2016.
Sur la base d’une progression annuelle d’environ 46% jusqu’à cette échéance, les ventes annuelles s’élèveraient alors à plusieurs centaines de millions d’exemplaires.
En 2016, près de 375 millions d’ardoises pourraient ainsi trouver acquéreurs, apportant leur pierre à l’édifice des nouvelles technologies jusqu’à redistribuer les cartes sur le marché mondial de l’IT.
Selon toute vraisemblance, la France ne dérogera guère à ce phénomène amené à se faire ressentir à court terme.
A cet égard, GfK, qui inscrit au rang des perspectives 2012 la vente d’environ 119 millions de tablettes, en réserve 3 millions à la France, déjà demandeur à hauteur de 1,5 million d’exemplaires l’année passée.
De par leur essence (la mobilité), l’iPad et consorts sont pressentis pour s’imposer comme des produits complémentaires aux ordinateurs traditionnels. Les portables tels les ultrabooks devront néanmoins se mettre à la page, sous l’égide de l’hybridité, avec des écrans tactiles amovibles.
A contrario, les PC de bureau pourraient tirer parti d’un rôle retrouvé en tant que centre d’action, producteurs et diffuseurs de contenus à destination d’un écosystème d’appareils connectés, dont les tablettes.
Dans cette optique, les constructeurs gagneraient à optimiser l’autonomie de leurs produits, dans une moindre mesure par l’implémentation de batteries plus performantes, mais surtout en recourant à des composants moins énergivores.
Acer s’est lancé sur cette pisté avec son Iconia Tab A510, redécoré à l’effigie des anneaux olympiques et utilisable pendant quelque 15 heures en continu grâce à la technologie « 4+1 » des nouveaux processeurs Nvidia Tegra 3 à quatre coeurs.
Quant à la fracture qui règne entre particuliers et professionnels, elle semble près de s’estomper à mesure que s’impose la consumérisation des plates-formes mobiles.