Le 14 avril dernier, l’Advanced Access Content System License Administrator (AACS LA) a présenté la version 0.9 des spécifications techniques du AACS. Spécifications destinées aux « parties tierces » (les industriels) à des fins d’évaluation. AACS est une technologie de protection des supports optiques destinée à remplacer le CSS (Content Scrambling System), le système de chiffrement sur 40 bits qui n’a pas résisté aux assauts de Jon Johansen. Le jeune (à l’époque) programmeur qui voulait lire des DVD sous systèmes Linux avait effectivement trouvé un moyen de contourner le CSS et publié le code de son outil, le DeCSS (voir notamment édition du 28 janvier 2004).
Avec AACS, même celui que l’on surnomme désormais DVD Jon devrait avoir du mal à casser la future protection. C’est du moins l’ambition de ce consortium créé en juillet 2004 par IBM, Intel, Microsoft, Panasonic (Matsushita Electric), Sony, Toshiba, The Walt Disney Company et Warner Bros. où l’industrie du cinéma semble avoir trouvé un terrain d’entente avec l’industrie informatique. D’abord, l’AACS offre une protection de chiffrement sur 128 bits basée sur l’algorithme AES (Advanced Encryption Standard). Ce n’est certes pas impossible à craquer mais cela nécessitera plus de ressources qu’avec les 40 bits du CSS.
Ensuite, et surtout, l’AACS utilise deux clés de chiffrement. L’une placée sur le média en lui-même (ou dans le fichiers audiovisuel), l’autre dans le lecteur. Ce n’est pas encore très clair mais on suppose qu’en cas de fuite ou de déchiffrement d’une clé, les industriels et producteurs seront en mesure de désactiver la protection devenue obsolète pour la remplacer par une autre afin de continuer à protéger les contenus.
Prise en charge des DRM
L’AACS intéresse donc particulièrement les futurs formats de stockage vidéo susceptibles de remplacer les DVD actuels, à savoir le HD DVD de Toshiba/NEC et le Blu-Ray Disc de la Blu-Ray Association (Sony, Philips, Pioneer…). Les deux formats, pour l’heure concurrents (mais les deux groupes seraient en discussion pour trouver une technologie commune), permettent d’enregistrer plusieurs dizaines de gigaoctets par disque (voir notamment édition du 25 mars 2005).
Mais l’AACS s’intégrera parfaitement aux services de téléchargement de films en ligne puisqu’il prendra en charge les technologie de gestion de droits numériques (DRM). La technologie permettra de graver sur support optique le fichier téléchargé, de le partager dans le cadre d’un réseau domestique ou de le transférer vers d’autres supports (baladeurs vidéo…), selon les droits que lui accordera l’éditeur. Le service vise donc à autoriser la copie privée tout en rassurant les producteurs de contenus. Le standard de protection doit cependant être finalisé. Aucune date n’est encore avancée quant à sa disponibilité finale.
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