Acer a-t-il dans ses cartons l’un des précurseurs du smartphone de demain ?
Le dénommé CloudMobile, qui fera l’objet d’une intronisation officielle lors du Mobile World Congress de Barcelone, à la fin février, y répondrait volontiers par l’affirmative s’il n’était ces quelques contrariétés pour l’heure passées sous silence.
Selon les indiscrétions émises à son sujet, ce terminal doté d’un écran multipoint de 4,3 pouces en 1280x 720 serait amené à investir le créneau du haut de gamme, sans pour autant relever d’une quelconque innovation.
Tout au plus l’implémentation d’un OS Android Ice Cream Sandwich entérine-t-elle une transition logicielle généralisée.
Loin de faire pâle figure, même couchée sur le papier, l’alliance d’un processeur double coeur à 1,5 GHz, d’1 Go de RAM et de de 16 Go de mémoire interne peine pourtant à singulariser un tel produit.
A défaut d’affoler les sens, le CloudMobile, plus connecté encore que le smartphone conventionnel, jouera, comme le laisse entendre son appellation évocatrice, d’une interaction exacerbée avec le nuage AcerCloud, présenté à l’occasion du CES 2012.
Propice à une ingérence de plain-pied dans la logique de consumérisation qui anime désormais le plus clair des TPE / PME, cet énième fruit de la convergence des usages contribuera nécessairement à perpétuer les animosités qui règnent entre ses pendants et les tablettes tactiles.
A cet égard, le parc applicatif, pour partie lié au cloud, s’ouvre également, avec le concours du client clear.fi, à la dimension du DLNA, protocole de transmission sans fil de contenus entre les dispositifs greffés sur un même réseau local.
S’y adjoint, via AcerPrint, une fonctionnalité d’impression sans fil dorénavant implémentée en standard sur de nombreuses ardoises numériques, en dépit d’une désapprobation générale de la part du consommateur.
Quand s’impose la pose, le CloudMobile se pare de mille attraits pour mieux exhiber la finesse de son châssis (environ 1 cm), mais son constructeur ne se montre guère évasif quant aux éventuels risques sécuritaires qui pourraient découler de cet usage orienté cloud computing.
Et pour cause : la plate-forme AcerCloud n’est en réalité rien d’autre qu’un service de sauvegarde en ligne et de partage de fichiers photo et documents bureautiques, pourvu en tout et pour tout d’un cryptage AES et soumis au droit de regard des hébergeurs, en vertu du Patriot Act.
Cela ne retire rien à l’intérêt de la chose, la sauvegarde est trop souvent le parent pauvre de la sécurité, et son absence dramatique en cas de perte de données.
L’offre est même intéressante par sa gratuité, et parce qu’elle est annoncée illimitée. En revanche, ramener le cloud à cette simple offre de service est réducteur, comme le laisse entendre Silicon.fr.
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