Début septembre lors de l’Intel Developer Forum, les constructeurs ralliés à la cause des Chromebooks s’engageaient, sous la bienveillance de Google, à produire des modèles sur architecture Haswell.
Le renouvellement de l’offre s’initie sous l’impulsion d’Acer, qui a retenu le processeur Celeron 2955U – bicoeur à 1,4 GHz – pour équiper son Chromebook C720, annoncé à 249 dollars HT.
Cette transition depuis la plate-forme Sandy Bridge marque une nouvelle étape dans la quête du rapport performance par watt engagée par Intel face à la montée en puissance des puces ARM.
Une ligne directrice qui s’illustre notamment par une consommation d’énergie optimisée : l’autonomie du C720 est annoncée à 8h30.
Soit, dans l’absolu, deux fois plus que pour le modèle C710, introduit fin 2012 et encore commercialisé en France pour 249,99 euros TTC, avec son processeur Celeron 847 (bicoeur à 1,1 GHz).
Outre leur environnement Chrome OS (système d’exploitation Linux centré sur le navigateur Chrome et ses applications hébergées), les deux machines ont certains traits en commun.
D’une génération à l’autre, on retrouve ainsi l’écran mat de 11,6 pouces (1366 x 768 points) et cette coque de plastique durci auquel est appliqué un revêtement ‘façon alu’.
Le passage à Haswell est surtout mis à profit pour retravailler l’usinage du châssis : annoncé à 1,25 kg pour 19 mm d’épaisseur, le C720 est moins encombrant que le C710 (1,4 kg et plus de 2 cm).
Autres bénéfices, le support de l’USB 3.0 (sur l’un des deux ports disponibles), l’adressage de 4 Go de RAM et une solution graphique plus puissante pour exploiter la sortie HDMI.
Côté stockage, en revanche, l’offre n’évolue pas : on reste, de série, sur un SSD de 16 Go associé à un lecteur de cartes SD et à 100 Go d’espace sur Google Drive – gratuit pour 2 ans.
Moins onéreux – de 30 dollars HT – que le Chromebook 11 dévoilé cette semaine par HP, le C720 entrera surtout en compétition avec l’offre de tablettes convertibles sous Android et Windows RT.
Les établissements scolaires et universitaires en restent la première cible.
Et trois ans après le lancement commercial du premier modèle, la promesse originelle du Chromebook demeure : moins de maintenance, pas de mises à jour à appliquer, un démarrage plus rapide (une dizaine de secondes) et la rapidité d’un système non sujet à la fragmentation.
Sur le principe de l’informatique légère, seules quelques composantes primordiales résident en local, sur le disque dur.
Les services complémentaires sont hébergés à distance, sur les infrastructures de Google, selon le principe de la déportation applicative dans le cloud.
L’utilisateur y accède via le navigateur Web Chrome, protégé de surcroît par un bac à sable (sandbox).
Plusieurs milliers de programmes sont disponibles sur le magasin d’applications Chrome Web Store. Les documents sont conservés en ligne, avec de l’espace de stockage sur le service Google Drive.
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Crédit photos : Acer
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