Acer a résorbé l’hémorragie au 3eme trimestre
Malgré un chiffre d’affaires en berne, Acer redresse la barre du résultat net au 3e trimestre. Prochain levier de relance, Windows 8 ?
Loin d’afficher une santé de fer, Acer a tout de même résorbé l’hémorragie à l’issue du 3e trimestre 2012.
Le groupe high-tech d’origine taïwanaise affiche un résultat net à 2,3 millions de dollars (1,8 million d’euros), pour un bénéfice par action chiffré à 0,03 dollar (0,023 euro).
L’année passée, à la même période, Acer déplorait des pertes à hauteur de 38 millions de dollars (29 millions d’euros).
A noter toutefois qu’à l’issue d’un été empreint de morosité pour les acteurs de l’IT, le chiffre d’affaires (3,6 milliards de dollars, soit 2,8 millions d’euros) de la société régresse de 5,6% en rapport au dernier baromètre trimestriel. Et de 11,4% sur un an.
Cette tendance se vérifie sur toute l’année 2012, avec un chiffre d’affaires à 11,2 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros) entre janvier et septembre (-5,7% sur un an), imputable notamment à l’apathie du marché des PC.
Soucieux néanmoins d’entretenir une dynamique de relance, Acer parie gros sur l’une des coqueluches de cette fin d’année : Windows 8.
Dans son escarcelle, un large éventail de produits en phase avec le nouvel OS de Microsoft : des PC portables dont des ultrabooks dotés d’écrans tactiles, des tablettes convertibles, des ordinateurs tout-en-un, des smartphones avec la solution « maison » CloudMobile…
En coulisse, l’on renforce l’offre BtoB avec des micro-serveurs, des stations de travail et des clients légers. Il se profile aussi, pour 2013, une offre cloud en IaaS (Infrastructure as a Service).
En revanche, Acer ne peut plus compter sur les netbooks, qui ont longtemps constitué l’un des ses segments de prédilection.
Les notebooks ne sont guère mieux lotis, progressivement supplantés par les tablettes numériques.
Il convient également de faire preuve de prudence quant au succès annoncé, mais non encore avéré, de Windows 8.
La compatibilité de ce système d’exploitation avec les architectures ARM et x86 ouvre le marché à une forte concurrence qui n’est pas pour aider ses protagonistes.