Acer Revo70 : les nettops remettent ça
Son catalogue enrichi du dénommé Revo70 (architecture AMD), Acer croit en l’avenir des nettops, ces mini-ordinateurs de bureau apparentés à des clients légers évolués.
La puissance d’un netbook dans le châssis d’un mini-PC de bureau : Acer perpétue l’héritage de ses nettops à l’appui d’une énième déclinaison du concept, en l’occurrence le dénommé Revo70, articulé autour d’une architecture E-450 gravée de l’estampe d’AMD.
L’ensemble arbore la silhouette peu académique d’un octogone de quelque 25 centimètres de côté et s’affiche à un peu plus d’un kilogramme sur la balance.
Sa connectivité inclut des sorties VGA et HDMI additionnées de 6 ports USB 2.0 et d’un emplacement destiné à d’éventuelles cartes Secure Digital.
Aux abonnés absents, l’hypothétique port e-SATA, dont l’implémentation eût pourtant auguré d’une flexibilité à l’exercice du stockage sur médias externes, ouvre la voie à une évolutivité zéro que couronne le manque criant d’un port d’extension interne de type mini-PCI.
Plus précisément, une carte Wi-Fi 802.11n adjointe à une interface Ethernet occupe le seul emplacement disponible. 2 Go de RAM et un disque dur 2,5 pouces de 500 Go complémentent une offre standard, sans étincelle sur ce segment amené à tomber en désuétude.
En outre, la cadence de son processeur double coeur limitée à 1,65 GHz, le Revo70 se prête plus particulièrement à un office en qualité de poste d’appoint, à l’image du DC100 de MSI, fort d’un positionnement tarifaire similaire (329 dollars).
Significativement plus onéreux que certaines tablettes qui leur barrent la route par la force de la consumérisation, de tels concepts alternatifs ont-ils encore leur place dans l’arsenal du salarié mobile, désormais acquis à la commodité d’un usage hybride des écrans tactiles connectés, entre bureau et domicile ?