Le spécialiste du stockage flash SanDisk serait à vendre.
Le groupe basé à Milpitas en Californie aurait ainsi fait appel à une banque d’affaires pour étudier les options possibles, indique Bloomberg.
Deux repreneurs seraient sur les rangs : les noms de Micron et Western Digital sont avancés, selon des sources proches du dossier.
La mémoire flash à portes NAND est largement utilisée dans les terminaux mobiles (smartphones et tablettes) mais aussi les SSD des serveurs de data centers et de PC.
Les pourparlers seraient en cours, même s’ils pourraient achopper sur différents points.
Micron, 4ème fabricant mondial de flash au quatrième trimestre 2014 (données Statista), a un partenariat de longue date avec Intel, ce qui pourrait compliquer la donne.
Quant à SanDisk, le groupe a mutualisé ses efforts de production au Japon avec Toshiba, le numéro deux mondial de la flash (avec 21,9% de parts de marché au dernier trimestre 2014). La co-entreprise « Flash Forward » a ainsi été créée. SanDisk devrait donc vraisemblablement obtenir la bénédiction du groupe high-tech japonais avant toute transaction.
Cette bénédiction, SanDisk l’a obtenue de la part de Wall Street puisqu’en clôture de la Bourse mercredi dernier, le cours de son action a enregistré une hausse de 11% à 68,70 dollars, son plus haut historique alors que le cours avait dévissé depuis plus d’un an.
Avant ce bond spectaculaire, SanDisk était capitalisé à hauteur de 12,6 milliards de dollars (sur la base de son cours à la clôture de Wall Street mardi dernier).
Après une telle acquisition, Micron serait en mesure de se hisser devant Samsung pour la place de numéro un mondial de la flash (en prenant en compte les données Statista relatives au 4ème trimestre 2014).
Une taille critique qui pourrait lui permettre d’aller de l’avant en termes d’investissements nécessaires pour rester compétitif.
Quant à Western Digital, numéro un mondial des disques durs « classiques » (c’est-à-dire mécaniques), cela lui permettrait de diversifier son portefeuille et d’asseoir ses positions dans la flash et les SSD.
Le groupe américain pourrait compter sur les investissements de la société d’Etat chinoise Tsinghua Holdings qui annonçait fin septembre son intention de prendre 15% des parts de WD.
Cette manne financière (près de 4 milliards de dollars) permettrait à WD de réaliser une opération de croissance externe. Pourquoi pas SanDisk ?
Dès 2009, WD a cherché à amorcer son virage dans la mémoire « numérique » (c’est-à-dire basée sur des puces et non plus un support magnétique) avec l’acquisition de Silicon Systems. Le deal s’était traduit par le développement d’une gamme de SSD professionnels.
En 2013, WD mettait la main sur deux autres acteurs de la flash avec sTec (en juin pour 340 millions de dollars), spécialiste des SSD, et Virident Systems (en septembre pour 685 millions de dollars), spécialiste des cartes PICe à base de flash.
Son éternel rival Seagate ne s’en était pas laissé compter, jetant son dévolu sur LSI (en mai 2014) à Avago (pour consolider notamment sa position dans les contrôleurs de SSD) et Fusion-io (cartes PCIe à base de flash).
L’année 2015 est incontestablement placée sous le signe des consolidations dans le secteur des semi-conducteurs.
Sur cette seule année, Reuters parle d’un montant global de 80 milliards de dollars en fusions-acquisitions dans le secteur. Il faut remonter à l’année 2000 pour voir une telle effervescence.
(Crédit photo GongTo / Shutterstock.com)
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