L’offensive d’Eyeo s’accélère sur le mobile.
L’éditeur allemand, qui exploite le bloqueur de publicités Adblock Plus, décline son offre sous la forme d’un navigateur Web.
Baptisé Adblock Browser, ce service fonctionne globalement comme le plugin déjà disponible, à ceci près qu’il est mieux intégré dans l’expérience de navigation, avec quelques adaptations pour les smartphones et les tablettes… mais aussi certaines fonctionnalités manquantes à l’heure actuelle.
Basée sur Firefox, la version Android avait été lancée en bêta au mois de mai, prenant la suite d’une première mouture apparue en 2013, mais que Google avait retirée, car elle supprimait les publicités au sein des applications.
Le « nouvel Adblock Browser » se limite au Web mobile. Dans sa configuration par défaut, il ne bloquera pas les annonces jugées « non intrusives ». C’est-à-dire celles qui, selon la nomenclature officielle d’Eyeo, ne contiennent que des éléments statiques (préférentiellement limités à du texte), ne masquent aucun contenu, n’interrompent pas le flux de lecture, ne forcent pas au défilement et sont clairement présentées comme telles.
Les permissions requises sont les mêmes que pour Firefox. La prise en charge de Flash est assurée, bien que l’installation du greffon ne soit pas recommandée. Eyeo travaille à l’activation de Firefox Sync, ainsi qu’à la prise en charge des modules complémentaires et des filtres personnalisés.
Dans l’état actuel, Adblock Browser pour Android – à partir de la version 2.3 « Gingerbread » – ne bloque pas que les pubs. Il peut aussi écarter les domaines Internet malveillants, les boutons des médias sociaux, les suggestions de recherche, les outils de ciblage… et même les messages anti-blocage des annonces publicitaires. Tout en permettant de modifier le moteur de recherche par défaut.
Mais l’effet Adblock Browser se fait surtout, d’après Eyeo, ressentir dans la consommation de données (les publicités représentent parfois plus de la moitié du poids d’une page Web) et dans l’autonomie de la batterie sur les appareils mobiles.
Même constat pour la version iOS (iPhone, iPad équipés au moins d’iOS 8), lancée à l’heure où Apple se prépare à ouvrir son propre navigateur Safari au blocage publicitaire. Pas de Firefox à la racine, mais Kitt Browser, une plate-forme ouverte développée par l’agence Salsita.
Un double front s’ouvre pour les éditeurs, sur un marché de la publicité mobile estimé à 70 milliards de dollars (source eMarketer). L’un d’entre eux, interrogé par Venture Beat, prévoit une hausse des prix de l’ordre de 10 % par publicité, tous formats confondus.
Crédit photo : CHAIWATPHOTOS – Shutterstock.com
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