À l’heure où Adblock Plus annonce avoir franchi les 100 millions d’utilisateurs actifs, le timing est idéal pour faire un point sur le développement des bloqueurs de pub et leur perception par le public.
Accenture saute sur l’occasion pour rappeler les conclusions de son étude annuelle « Digital Consumer Survey », dont l’édition 2016 a donné lieu à la rédaction de plusieurs rapports portant sur la confiance envers les fournisseurs d’accès ou encore le développement timide de l’Internet des objets.
Sur le volet adblocking, le constat est sans appel : les Français ont pris conscience de l’existence de ces outils. Ils sont 61 % au global, avec un pic à 70 % chez les 18-24 ans et 64 % chez les 25-34 ans.
À l’échelle des 28 pays sondés (dont une douzaine en Europe, pour un total de 28 000 individus interrogés entre octobre et novembre 2015), les proportions sont comparables. On notera que le taux atteint 82 % au Mexique ; et qu’il est plus élevé dans les pays à économie émergente (65 %) que dans ceux qualifiés de « matures » (58 %).
Principal grief contre les contenus publicitaires : ceux-ci interrompent trop souvent l’expérience de consultation de contenus. 84 % des répondants partagent ce constat. Ils sont aussi 74 % à trouver que les publicités, bien que personnalisées, ne correspondent pas à leurs intérêts.
Accenture – qui commercialise des solutions de gestion publicitaire – a son opinion : il ne faut pas chercher à contourner les bloqueurs, mais à élaborer des publicités « plus respectueuses du temps précieux que nous passons devant nos écrans, en misant sur des contenus ciblés, adaptés et divertissants ».
Pour appuyer son propos, le cabinet de conseil en stratégie numérique souligne que 50 % des sondés se disent intéressés par de la publicité « vraiment ciblée ». Et d’ajouter : « Plus [l’internaute] sera conscient qu’il a le choix, plus il évitera tout simplement les contenus liés à des publicités redondantes, intrusives et peu pertinentes ».
Du côté d’Eyeo (éditeur allemand d’Adblock Plus), on a ouvert une voie alternative, à travers un système de rémunération directe des éditeurs, monté avec la start-up suédoise Flattr, spécialisée dans la donation en ligne.
Accenture considère que le dispositif pourrait fonctionner : 42 % des interrogés affirment être prêts à payer en échange d’une expérience sans pub (47 % sur les marchés émergents ; 34 % sur les marchés matures).
Au-delà de la gêne, se posent des problématiques d’économie de bande passante et de protection de la vie privée, à travers le blocage des systèmes de tracking et de profilage.
Crédit photo : NicoElNino – Shutterstock.com
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