Administration de systèmes : Microsoft s’ouvre aux environnements concurrents
Le groupe dévoile trois solutions d’administration. Particularité : elles sont ouvertes aux environnements Linux, Unix et VMware.
Microsoft le martèle à l’envi depuis plusieurs mois : il est aujourd’hui plus ouvert aux autres environnements, plus intéropérable. Dernier exemple en date, le groupe a présenté hier à Las Vegas, à l’occasion de son salon Microsoft Management Summit dédié aux logiciels d’administration, les bêtas publiques de deux nouvelles solutions d’administration de systèmes de sa gamme Microsoft System Center. Contrairement aux précédentes solutions du groupe, elles sont ouvertes à l’administration de systèmes Linux, Unix et VMware.
La première, dénommée « System Center Operations Manager 2007 Cross Platform Extension », permet de gérer des systèmes tournant sous des OS Windows, bien sûr, mais aussi Linux et Unix (HP-UX, Sun Solaris, Red Hat Enterprise Linux et Novell Suse Linux Enterprise Server). Elle comprend aussi de nouveaux connecteurs permettant de relier System Center Operations Manager 2007 aux consoles d’administration OpenView de HP et Tivoli Enterprise Console d’IBM (mais pas vers celles de BMC Software et CA).
La seconde offre, baptisée « System Center Virtual Machine Manager 2008 », est dédiée à la gestion des environnements virtualisés sous Microsoft Virtual Server 2005 R2, Hyper-V mais aussi VMWare ESX (hyperviseur concurrent de celui de Microsoft).
WS-Management et OpenPegasus
Le secret de l’ouverture de ces deux applications aux systèmes tiers (physiques ou virtuels) réside, selon Microsoft, dans l’intégration des normes de l’industrie et des technologies open source WS-Management (Web Services for Management) et OpenPegasus. WS-Management résulte d’une collaboration entre Sun, Microsoft et Intel, entre autres, pour développer une spécification de services Web, tandis qu’OpenPegasus est un projet open source piloté par le consortium Open Group (dans lequel Microsoft s’investit également depuis 2006).
Une ouverture qui semble en tout cas indispensable à l’heure où les grands centres de données et tous « les environnements informatiques sont de plus en plus diversifiés et complexes« , comme le souligne Microsoft dans son communiqué.