Administration USA : un nouveau coup dur pour BlackBerry

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Après la Défense et l’Immigration, une nouvelle agence américaine, en l’occurrence la Sécurité des routes, se sépare des BlackBerry.

Les atomes crochus entre RIM et l’administration américaine se délitent.

Après la Défense et l’Immigration, voici que le National Transportation Safety Board (NTSB), chargé de la sécurité des routes, envisage de s’ouvrir à d’autres smartphones que les BlackBerry qui constituent actuellement l’intégralité de sa flotte mobile.

L’agence souhaiterait en l’occurrence fournir un iPhone 5 à ses 400 agents de terrain, comme le note Silicon.fr.

Principal grief retenu à l’encontre de RIM, le manque de fiabilité. A sa décharge, le fabricant télécoms canadien a déjà connu plusieurs pannes majeures de ses serveurs.

Illustration en octobre 2011, avec le dénommé « Black-out Berry« .

Un dysfonctionnement dans le coeur de son infrastructure réseau a affecté les clients du monde entier, avec une coupure généralisée des services (mail, messagerie instantanée, Internet…)

Les systèmes de secours n’auraient pas pris le relais, si bien que le désagrément s’est prolongé, parfois plusieurs jours durant, dans de nombreuses zones géographiques.

Ce modèle centralisé permet de garantir une confidentialité des échanges chère aux entreprises, mais il est très dommageable en cas d’incident.

De plus, les niveaux de sécurité exigés par les organisations gouvernementales et grandes entreprises qu’ont longtemps été en mesure de fournir les BlackBerry sont désormais proposés par les solutions concurrentes.

Android et iOS, des systèmes d’exploitation dédiés par essence au grand public, marquent désormais des points dans les hautes sphères.

Pour RIM, la perte inhérente au rééquipement de NTSB reste modérée (400 terminaux), mais elle n’est pas sans faire écho à cette récente défection de la police de l’immigration et des douanes, à hauteur de 17 600 appareils.

C’est sans compter le bouleversement qui se profil à la Défense, avec, au 27 novembre, la date butoir d’un appel d’offres à l’issue duquel ne seront vraisemblablement retenus que des smartphones et tablettes équipés pour certains d’Android, pour d’autres d’iOS.

Un nouveau couperet s’abat sur RIM, qui n’avait pas souhaiter s’alarmer après les premiers signes entrevus la semaine passée.

Le P-DG Thorsten Heins s’était a contrario échiné à rappeler que les organes gouvernementaux en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada confondus) comptaient toujours pour 1 million de clients dans son portefeuille.

Crédit photo : Tungphoto – Shutterstock.com

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