Adobe CS6 se met au cloud
Adobe lève le voile sur sa suite CS6, toujours dédiée aux professionnels de la création graphique, mais désormais alliée à l’offre Creative Cloud et adaptée à l’expérience mobile.
Bichonnée en coulisse sur fond de convergence avec les terminaux mobiles, la suite Adobe CS6, dédiée aux professionnels de la création graphique, se révèle au grand jour et prend ses aises dans le nuage, alliée pour l’occasion à l’offre Creative Cloud, qui en constitue un nouveau pilier.
Cette plate-forme hébergée à distance et accessible à la demande avait fait l’objet d’une présentation quasi exhaustive, sous la houlette du CTO Kevin Lynch, lors de la traditionnelle session Adobe Max, tenue en octobre dernier.
Aux racines de CS6 perdure un solide socle applicatif qui a su réunir sous son aile nombre d’artistes et créateurs : Photoshop, Illustrator, Premiere Pro, InDesign, AfterEffects, etc., additionnés d’un moteur graphique Mercury hérité de la version CS5 et remodelé pour améliorer la modélisation en temps réel.
En outre, des algorithmes de simulation retravaillés permettent désormais de détecter des objets pour les déplacer sur une image, indépendamment de l’arrière-plan.
A mesure que le produit suit la marche en avant de la mobilité, le HTML5 supplante le greffon Flash. Dans cette lignée, les dénommées Touch Apps (Collage, Debut, Ideas, Kuler, Photoshop Touch et Proto), redessinées pour un usage sur les terminaux mobiles à écran tactile, bénéficient d’un traitement de faveur.
En complément, Adobe propose des outils de publication numérique, ainsi qu’un écosystème de gestion de sites Web en WYSIWYG (« What You See Is What You Get ») via les composantes Business Catalyst et Muse.
Mais en indéniable point d’orgue, l’avènement de Creative Cloud vise à redéfinir l’expérience collaborative, à l’appui de multiples services de partage, d’un espace disque de 20 Go et d’une synchronisation entre l’ensemble des applications de la Master Collection, version reine de la suite CS6, affichée à 3586,80 euros.
Les instances logicielles ne toutefois sont pas déportées dans le cloud. Seuls le sont les installeurs. L’utilisateur a alors tout loisir de tester chaque application séparément (licence pour 2 machines), avec une obligation : se connecter au moins une fois tous les 30 jours.
En contrepartie, les mises à jour s’appliquent automatiquement, sans frais. Reste à supporter le coût de l’abonnement : 59,03 euros mensuels moyennement engagement d’un an ; 92,04 euros sans engagement.