Enième éditeur à mordre à l’hameçon des mises à jour silencieuses, Adobe implémente l’artifice dans la nouvelle version de son plugin Flash Player.
L’installation des correctifs de sécurité se déroulera désormais en arrière-plan, sans solliciter l’utilisateur. Quoique.
L’idée d’orchestrer une transition radicale risque d’en laisser plus d’un pour compte.
Et pour cause : si dans sa forme, le principe d’automatisation ne fait guère débat, ses fondements suscitent davantage de frilosité chez les internautes.
Ces derniers s’estiment spoliés d’un pouvoir de décision quant au déploiement des mises à jour quand bon leur semble.
Pour convaincre les plus dubitatifs d’adopter le concept, Adobe tente un passage en force, non sans jouer de pirouettes rhétoriques par l’entremise d’un billet posté sur son blog officiel.
A l’image de Google et Mozilla, dont les navigateurs Web respectifs (Chrome et Firefox) appliqueront dorénavant le même stratagème, l’éditeur de Flash Player s’improvise pédagogue et met en avant la discrétion d’un tel système.
Par défaut, une vérification est effectuée à intervalle de 24 heures sur les serveurs d’Adobe. Le module se base sur le gestionnaire de tâches de Windows pour consommer peu de ressources système.
En outre, la machine dans son ensemble est moins sollicitée, au même titre que l’utilisateur. Tout se fait en arrière-plan, sans aucun encart intrusif de type pop-up, ni quelque fenêtre que ce soit.
Pour les entreprises, cette démarche de mise à jour silencieuse constitue un moyen d’opérer une transition uniforme de l’ensemble des postes de travail, sans avoir à monopoliser à outrance la DSI.
Qui plus est, des produits à jour sont moins sujets aux effets secondaires failles de sécurité. L’utilisateur est par ailleurs assuré d’appliquer des correctifs sains directement issus des dépôts d’Adobe.
L’installation de certaines composantes requerra toujours un aval préalable. Ce ne sera pas le cas des patches jugés critiques typiquement ceux destinés à résorber les vulnérabilités « zero day ».
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