Davantage de continuité dans l’expérience utilisateur entre les différentes plates-formes (applications, terminaux), un écosystème en expansion sur mobile et une place de marché de 40 millions d’images : telles sont les principales nouveautés intégrées dans l’édition 2015 d’Adobe Creative Cloud.
Un certain nombre de fonctionnalités apportées par cette mise à jour majeure – la troisième depuis le lancement de la suite logicielle au printemps 2012 – avaient été présentées au mois d’avril lors de l’événement NAB (National Association of Broadcasters). Notamment le tableau de bord Lumetri (ajustement de la colorimétrie) et l’outil Morph Cut (optimisation du raccordement de séquences) sur Premiere Pro.
La marque CreativeSync n’avait en revanche pas été annoncée. Elle est tout simplement appliquée au moteur de synchronisation grâce auquel les fichiers, polices, vecteurs graphiques, outils, couleurs, réglages et métadonnées « apparaissent instantanément dans le workflow », selon l’éditeur.
Dans ce même esprit, la fonction « Linked assets » permet d’assurer que toute modification apportée à un élément se répercute dans toutes les applications qui l’utilisent. Idéal pour les travaux qui réunissent plusieurs équipes.
Partant du principe que « la plupart des images vendues sur des places de marché spécialisées [Getty Images, Shutterstock, etc., ndlr] ont été créées avec des outils Adobe », l’éditeur dégaine sa propre offre, lancée pour l’heure dans 36 pays, en 13 langues.
Baptisée Adobe Stock et construite sur les actifs hérités de l’acquisition de Fotolia (800 millions de dollars en début d’année), elle doit s’insérer sur un segment en progression régulière : 2,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires à l’échelle de la planète en 2014… et 3,8 milliards en 2019, selon une étude Technavio.
La marque Fotolia restera exploitée indépendamment, avec en première ligne l’Europe continentale. Mais Adobe mise bel et bien sur Stock pour recruter des utilisateurs sur Creative Cloud (4 millions au dernier pointage). Ceux-ci paieront près de deux fois moins cher pour l’offre de base, à 30 dollars par mois pour 10 images (50 dollars en temps normal).
Adobe conservera 67 % des revenus de cette place de marché qui regroupera également des vidéos et sur laquelle les créateurs pourront proposer leurs contenus – à terme, directement depuis les applications de la suite Creative Cloud.
Alors que sur la partie desktop, les améliorations portent surtout sur les performances, l’heure est à l’élargissement de la plate-forme sur mobile, avec cinq nouvelles applications sur Android : Shape CC, Color CC, Brush CC, Photoshop Mix et Hue CC. Cette dernière arrive aussi sur iOS, tout comme Preview CC, destinée à visualiser en temps réel des rendus sur mobile.
Sur Android, seuls les smartphones sont concernés par cet ensemble ; pas les tablettes, note Cnet.com. Adobe n’aurait pas reçu suffisamment de demandes en ce sens.
Du côté de Photoshop CC, les mises à jour concernent essentiellement les designers de sites Web et d’applications mobiles. Illustration avec Design Space, qui consiste en un navigateur embarqué. On notera par ailleurs Dehaze (ajouter/retirer du brouillard) et Artboards (systèmes de « boîtes indépendantes » qui peuvent être traitées individuellement tout en étant placées sur le même calque).
Sur Illustrator CC, il est surtout question de performances améliorées avec l’update du moteur Mercury. Adobe ajoute aussi la sauvegarde automatique et la possibilité de créer des modèles de graphiques pour remplacer ceux fournis.
Le principal point mis en avant sur InDesign CC concerne la publication de documents en un clic sous la forme d’un fichier hébergé sur les serveurs d’Adobe. Pour Dreamweaver CC, les travaux se sont concentrés sur la prise en charge du responsive design et de la prévisualisation en temps réel du rendu sur mobile.
Adobe doit bien communiquer les résultats financiers du 2e trimestre de son exercice fiscal 2015, période conclue le 29 mai. Les prévisionnels avancés à la mi-mars ont laissé entrevoir les difficultés du groupe dans sa transition vers le modèle cloud.
Crédit photo : Champion studio – Shutterstock.com
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