Adobe fait la lumière sur Photoshop Lightroom 5 bêta
Photoshop LightRoom 5, l’outil de retouche d’images de l’éditeur Adobe, s’ouvre au public en version bêta, avec de nouveaux algorithmes de traitement graphique.
L’outil de post-production photographique Adobe Photoshop Lightroom 5 est disponible en bêta pour les systèmes Windows (Windows 7 SP1, Windows 8) et Mac OS X (Lion, Moutain Lion).
Ses capacités de traitement et de retouche d’images s’enrichissent a priori moins sensiblement qu’avec la dernière version majeure introduite en mars 2012.
L’essentiel se passe plutôt en coulisse : l’heure est à la rationalisation de l’outil, de sorte qu’il couvre toutes les étapes du workflow, épargnant à l’utilisateur le recours à des applications tierces pour accomplir certaines tâches.
Le socle établi avec Photoshop Lightroom 4 reste néanmoins d’actualité.
Illustration avec de nombreux algorithmes de traitement graphique : plage d’exploitation des niveaux d’exposition élargie, réduction du bruit électronique, contrôle renforcé sur le moiré (effet de contraste que génère le positionnement d’un objet)…
Développée dans une logique d’économie d’espace disque, notamment sur les machines équipées de SSD, la fonctionnalité Smart Preview fait tout de même une apparition remarquée.
Elle consiste à générer, depuis les fichiers bruts, des miniatures sur lesquelles le photographe peut travailler comme s’il s’agissait de l’image originale. Les modifications s’appliquent automatiquement à la synchronisation.
Autre nouveauté, Upright, un outil de redressement qui nivelle l’horizon et minimise l’effet trapèze. La verticalité et l’horizontalité des lignes sont restaurées sans avoir à appliquer consécutivement une rotation et un ajustement de la perspective.
Le Correcteur (« Healing Brush »), cette brosse qui supprimer des objets indésirables, gagne en précision, notamment dans la correction des formes irrégulières, typiquement celles d’un vêtement au tissu défraîchi.
Complément idéal, le filtre radial permet de créer des effets de vignettage pour construire une scène et guider le regard vers une partie donnée de l’image.
En aparté, les amateurs de livres-photo se mettront sous la dent un assistant de création renouvelé, avec davantage de modèles prédéfinis et de commandes basiques (foliotage, mise en valeur d’images).
Ils pourront également créer des diaporamas en haute qualité, associant images fixes, séquences vidéo et musique – sans atteindre le niveau d’Adobe Premiere, mais avec une optimisation de la compression H.264 pour la diffusion sur le Web.
Adobe, qui mise sur le mobile pour étendre son influence par-delà les postes de travail traditionnels, y allie Photoshop Touch, destiné aux tablettes tactiles et aux smartphones.
L’éditeur exploite de surcroît les aspects collaboratifs de certaines tâches, à l’appui de services articulés autour de son Creative Cloud.
Lightroom reste également ouvert aux usages collaboratifs, avec une intégration aux services en ligne tels les messageries Web (module d’envoi de fichiers par mail) et les plates-formes communautaires (Flickr, Picasa, les réseaux sociaux…)
L’arrivée de la version finale est prévue pour « plus tard au cours de l’année ». Pas de tarif annoncé. La mise à niveau de la version 3 à la version 4 était facturée 62 euros HT, contre 109 euros pour les primo-arrivants dans l’écosystème LightRoom.
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