Pour imposer à grande échelle sa solution de traitement graphique Photoshop, l’éditeur américain Adobe étend sa sphère d’influence à la dernière plate-forme non encore officiellement inscrite sur son tableau de chasse : les smartphones.
Jusqu’alors optimisée pour les tablettes, dans la lignée des « Touch Apps » qui comprennent également Collage, Debut, Ideas, Kuler et Proto, l’application est redessinée pour s’adapter aux spécificités des petits écrans.
La voici disponible pour l’iPhone et l’iPod Touch à partir d’iOS 5, ainsi que pour Android 4.0 « Ice Cream Sandwich » et ses déclinaisons ultérieures, à un tarif unique de 4,49 euros TTC.
Adobe y concentre les principales fonctionnalités des logiciels de bureau, parmi lesquelles calques, filtres, outils de sélection et réglages de colorimétrie.
L’offre s’enrichit de connecteurs vers les réseaux sociaux et d’une prise en charge des photographies jusqu’à 12 mégapixels (3 calques maximum dans ce cas), avec des capacités d’agrandissement à 400% et d’affichage en haute résolution – Retina pour Apple.
En toile de fond, plusieurs enjeux, dont la prise de pouvoir des smartphones aux dépens des appareils photo compacts : au dernier baromètre du cabinet NPD, plus d’un tiers des Américains déclarent capturer la majorité de leurs clichés avec leur téléphone.
Il devient d’autant plus pertinent de délivrer des solutions de postproduction pour instaurer une continuité dans l’expérience utilisateur.
La multiplication des applications de retouche (Instagram, Snapseed…) et leurs adeptes chiffrés par millions conforte Adobe dans sa démarche.
L’éditeur en profite pour monter des passerelles avec son offre Creative Cloud, cette plate-forme hébergée inaugurée fin 2011.
Les utilisateurs de Photoshop Touch bénéficient en l’occurrence, sans surcoût, de 2 Go d’espace pour stocker leurs fichiers et les synchroniser sur tous leurs appareils.
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Crédit photo : Rashevskyi Viacheslav – Shutterstock.com
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