L’affaire Street View coûtera-t-elle des milliards de dollars à Google ? Probablement pas. En tout cas aux États-Unis.
Le groupe a trouvé, sur place, un accord qui lui permettrait de se sortir à moindres frais d’un recours collectif ouvert depuis des années.
Le montant du dédommagement s’élèverait en l’occurrence à 13 millions de dollars, sous réserve de validation par la justice.
Les origines du dossier remontent à mai 2010.
Google avait reconnu avoir commis une « erreur » avec ses véhicules utilisés pour enrichir son service de cartographie.
Ces véhicules étaient censés récupérer, entre autres, des informations destinées à répertorier les points d’accès sans fil. Typiquement, des adresses MAC et des nom de réseaux (SSID).
Problème : les paquets interceptés contenaient aussi des e-mails, des historiques de navigation web, voire des mots de passe transmis en clair.
Google avait imputé cette collecte non différenciée à une « malheureuse » implantation de code conçu par ses ingénieurs. Et avait assuré n’avoir collecté que des « fragments » d’information. Non seulement parce que ses voitures étaient en mouvement, mais aussi parce que les équipements embarqués changeaient de canal Wi-Fi « environ 5 fois par seconde ».
Plusieurs plaintes déposées contre la multinationale avait été consolidées en class action. Avec un grief en particulier : la violation des lois américaines relatives aux écoutes électroniques.
Pour sa défense, Google avait notamment expliqué que les réseaux Wi-Fi ouverts constituaient une forme de communication radio ouverte au public.
La justice n’avait pas retenu cet argument, jusqu’à la Cour d’appel, en 2013. Entre-temps, les autorités américaines avaient prouvé que l’implantation du code problématique s’était faite en connaissance de cause.
Menacé de poursuites par une coalition de 38 États américains, Google avait débloqué une enveloppe de 7 millions de dollars. Et s’était engagé à détruire les données collectées tout en lançant une campagne de sensibilisation à la protection des réseaux sans fil.
Ses engagements dans le cadre de la class action sont similaires.
Les 13 millions de dollars ne dédommageraient que les dépositaires des différentes plaintes consolidées. Le reste irait à des organisations pour la protection de la vie privée.
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