Dans une décision du 8 novembre 2013, la FAA, agence gouvernementale chargée de l’aviation civile aux Etats-Unis, levait les restrictions s’appliquant sur l’usage d’appareils électroniques dans les avions de ligne lors des phases de stationnement, de décollage et d’atterrissage.
Quelques semaines plus tard, le 9 décembre 2013, l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) s’engageait sur la même voie en adoptant des résolutions vouées à prendre effet début 2014. Air France se positionne aujourd’hui comme la première compagnie aérienne du Vieux Continent à s’aligner sur cette nouvelle réglementation.
Depuis le vendredi 14 février, la compagnie tolère l’utilisation d’appareils électroniques durant toutes les étapes du séjour aérien, à condition d’activer le mode « avion », qui coupe les communications sans fil. C’est le scénario que préconisaient les syndicats nationaux du personnel et les tour-opérateurs, consultés au préalable.
Air France s’est vu délivrer une autorisation par l’EASA après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des passagers, qui devront d’ailleurs « éteindre totalement [leur produits électroniques] si les conditions opérationnelles l’exigent« . La compagnie allemande Lufthansa, qui tolérait déjà les tablettes et consorts sur ses appareils Boeing 747-8, généralisera ces usages à toute sa flotte le 1er mars prochain.
Le virage pris par l’EASA s’inscrit dans la lignée d’une étude menée par un groupe d’industriels – dont Amazon, fabricant d’électronique grand public – qui n’est « pas parvenu à démontrer que les ondes électromagnétiques émises notamment par les tablettes perturbent effectivement les systèmes de navigation ». Le rapport en question faisait par ailleurs mention des rasoirs électriques ou encore des dictaphones, « qui émettent tout autant d’ondes » et qui sont autorisés en cabine, sans distinction.
Commissaire européen au Transport, Slim Kalls est conscient qu’il faudra vite élargir cette réflexion au-delà des terminaux mobiles pour toucher à la question des vêtements et accessoires intelligents (« wearable technologies »), comme les lunettes interactives de Google et les montres connectées.
Il s’agira aussi de déterminer, à plus long terme, dans quelle mesure on peut autoriser l’utilisation des connexions sans fil et comment assurer la disponibilité d’un réseau. L’EASA songe notamment à lancer un programme de certification de certains téléphones qui pourraient, d’ici 2015, permettre de passer des appels. Mais l’agence devra d’abord gérer la coordination avec les différentes autorités nationales en Europe.
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