Le 22 février 2018 sera à graver d’une pierre blanche pour Airbnb. Tout du moins à en croire Brian Chesky.
Le cofondateur et principal dirigeant de l’entreprise américaine l’a affirmé dans une lettre ouverte : il annoncera, à cette date, le « prochain chapitre » pour sa plate-forme d’intermédiation qui a cumulé « près de 300 millions de réservations » en bientôt dix ans d’exploitation.
Difficile d’exclure l’hypothèse d’une introduction en Bourse, d’autant plus qu’Airbnb aurait, d’après Recode, atteint l’équilibre en 2017, avec 100 millions de dollars de cash-flow, dans la lignée des profits dégagés au 2e semestre 2016.
L’une des mesures associées au « nouveau chapitre » que prône Brian Chesky consiste en la publication d’un rapport annuel dans lequel la firme clarifie ses engagements vis-à-vis de ses actionnaires, de sa communauté et de « tout ce qui gravite autour d’Airbnb ».
En premier lieu, toutes les parties prenantes aux « Expériences », lancées en novembre 2016 et arrivées en France en mars 2017.
Atelier bonsaï à Tokyo, cabaret burlesque à Paris, yoga sur la plage à San Francisco… Un an après leur mise en place, Airbnb listait un peu plus de 3 000 de ces « expériences locales animées par des habitants sur place », dans une quarantaine de villes.
Les voyages d’affaires représentent un autre levier de croissance. En octobre dernier, lors d’un événement BtoB organisé à Paris, Airbnb avait déclaré que les salariés de 250 000 entreprises avaient déjà utilisé la plate-forme pour des déplacements professionnels – lesquels représentent 15 % des séjours réservés.
Parmi les dernières fonctionnalités ajoutées sur la plate-forme, on relèvera le règlement en deux fois (50 % d’acompte à la réservation, le reste « peu avant l’arrivée ») et le paiement groupé, fractionnable entre voyageurs.
En France, un portail d’open data a récemment vu le jour. Il regroupe, par communes, départements et régions, des données comme le nombre d’annonces, de voyageurs accueillis (avec leur pays d’origine) et le revenu annuel médian des hôtes.
Restent des obstacles, auxquels Brian Chesky fait référence en assurant qu’Airbnb tente de devenir « une société du XXIe siècle » avec « des règles du XXe siècle ».
De nombreuses administrations sont montées au créneau de par le monde. En France, la Ville de Paris a haussé le ton, menaçant de poursuites judiciaires si certaines annonces de locations illégales – car n’ayant pas fait l’objet d’une procédure d’enregistrement – n’étaient pas retirées.
Toujours dans l’Hexagone, la pression est aussi d’ordre fiscal. En témoigne l’épisode Payoneer, du nom de cette carte prépayée qu’Airbnb a finalement renoncé à utiliser sur le marché français.
Les hôteliers percevaient un facilitateur de fraude fiscale dans cette MasterCard prépayée émise par une société basée à Gibraltar et sur laquelle les hébergeurs pouvaient choisir de recevoir leurs revenus locatifs.
Crédit photo : OuiShare via Visualhunt.com / CC BY-SA
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