Doubler ses effectifs sur le court terme en recrutant à Paris comme à San Francisco et développer ses solutions de téléphonie cloud sur mobile en lançant une application Android : tels sont les principaux objectifs d’Aircall après son deuxième tour de table.
Issue d’un projet incubé au sein de la structure parisienne eFounders* et passée plus récemment par le programme accélérateur de 500 Startups, la jeune pousse avait bouclé une première levée de fonds de 800 000 euros en juin dernier, auprès de Newfund et de business angels tels que Michel Meyer (ex-Kewego, ex-Viadeo) ou Oleg Tscheltzoff (ancien dirigeant de Fotolia).
Elle passe à la vitesse supérieure en levant 2,75 millions de dollars – soit un peu plus de 2,5 millions d’euros – dans le cadre d’une opération emmenée par Balderton Capital, avec la participation de FundersClub et de « plusieurs investisseurs individuels ».
Aircall revendique aujourd’hui 800 clients, en tête desquels Uber, pour son service dédié à la gestion des appels téléphoniques autour d’un « softphone collaboratif ».
Exploitée en mode SaaS, l’application permet d’acheter des numéros locaux dans une quarantaine de pays, puis de distribuer les appels sur les PC et les téléphones mobiles, en s’appuyant sur la technologie WebRTC.
Le but n’est pas de remplacer les opérateurs, mais de proposer une alternative à des logiciels comme Skype en intégrant la gestion des appels en cascade sur une équipe, des contacts et des journaux d’appels partagés ou encore des heures d’ouverture pour chaque numéro et chaque utilisateur.
Aircall s’appuie sur Voxbone pour l’achat de numéros, Plivo pour le routage des communications et Amazon Web Services sur la partie hosting. Sa clientèle reste composée, pour l’essentiel, de start-up qui souhaitent aller vite dans leur développement géographique et éviter une configuration encombrante de call center.
Le ticket d’entrée est fixé à 10 dollars par mois et par utilisateur pour la formule « Starter », limitée à un numéro (6 dollars par numéro additionnel) et à 1 heure d’appels sortants par utilisateur (dans la limite de 3 utilisateurs).
Pour bénéficier des intégrations avec Slack (gestion de projet), Zendesk (service client) et HubSpot (CRM), il faut souscrire à la formule Premium (20 dollars par mois et par utilisateur), qui inclut par ailleurs un serveur vocal interactif, l’enregistrement des appels et une fonction « click-to-call » à implémenter sur des sites Web.
La formule « Enterprise » ajoute des outils d’analytique et de reporting avancés, 4 heures d’appels sortants par utilisateur et des connecteurs Salesforce (Sales Cloud, Service Cloud).
* Dans le portefeuille d’eFounders figurent aussi Mailjet (e-mailing) et Textmaster (traduction, rédaction et correction de contenu Web).
Crédit photo : Paisan Changhirun – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…