Les solutions et les propositions d’accès à des réseaux sans fil ne font que commencer à pointer le bout de leur nez : si les salles de conférences, de séminaires et les aéroports sont les premiers servis, les entreprises mais aussi les particuliers ont commencé (timidement pour ces derniers) à s’équiper. Apple aurait prévu, il y a quelque temps de livrer sa seconde génération d’Airport à MacWorld New York et d’en profiter pour sauter le pas et passer à la norme IEEE 802.11a (voir édition du 18 septembre 2000).
Celle-ci prévoit l’utilisation de la bande radio des 5 GHz pour transmettre des données jusqu’à 54 Mbit/s (selon la définition de l’IEEE, mais la start-up Atheros estime les 100 Mbit/s accessibles) sur des portées plus vastes. James Chen, un responsable produit de la start-up dénonce les a-priori touchant le 802.11a : « l’une des erreurs sur la viabilité des 5 GHz est la perception de son coût important. ». La norme souffre d’une idée répandue selon laquelle elle coûterait cher. Mais son utilisation de composants CMOS (du silicium), maîtrisés depuis 35 ans la rend en principe bien plus économique. De ce point de vue, les autres composants employés pour les autres bandes passantes sont chers, utilisant du Germanium et du Gallium, bien que l’utilisation de silicium ait été mise en évidence récemment par Lucent (voir édition du 12 février 2001). « Comme tels, les produits réalisés avec ces technologies ne peuvent pas prendre appuis sur les économies d’échelle que permettent les composants CMOS et sont par là-même plus chers », a-t-il indiqué à nos confrères de CSDMag.
Le 802.11a limité à une portée de 20 mètres aux Etats-Unis !
Toutefois, selon MacOSrumors, Apple aurait décidé de passer de la 802.11b à la 802.11g, un dérivé de la norme précédemment utilisée par Airport et permettant de soutenir les 22 Mbit/s dans la même bande de fréquences (2,4 GHz). Deux raisons seraient avancées pour ce changement : la portée serait trop réduite et le coût trop élevé. Les portées autorisées par le standard 802.11g varieraient alors entre 50 et 100 mètres, alors que 802.11a ne serait autorisée qu’à des portées de 20 mètres aux Etats-Unis ! Si la firme de Cupertino adopte cette norme, il ne lui sera vraisemblablement pas possible de présenter Airport 2 à New York, car les définitions de protocoles n’en sont pas encore figées par les groupes de travail de l’IEEE (voir édition du 18 mai 2001). De quoi reporter l’arrivée d’Airport 2 aux calendes grecques ?
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