Alain Benichou : IBM a 100 ans et la France n’a pas à rougir
Le président d’IBM France a abordé la stratégie « smarter planet » du groupe et les moyens mis en place pour la décliner dans l’Hexagone.
IBM, leader des services informatiques en France
Vu de France, Alain Benichou résume la stratégie d’IBM sous la forme d’une « montée en valeur sélective » dans « l’enablement » ou comment proposer des outils favorisant le productivité comme les middleware ou le « smarter cloud » (« l’informatique en nuage en intelligence »).
IBM France se considère comme le premier fournisseur de services IT avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliard d’euros par an (« Et je ne parle pas du volet logiciels », souffle Alain Benichou).
En termes de chiffre d’affaires, le groupe IT pionnier se place donc devant des concurrents d’origine française comme Capgemini ou Atos Origin.
Il revendique un millier de multinationales avec la prise en main de « comptes intégrés » comme Carrefour, SNCF, AXA, Crédit Agricole, BNP Paribas ou France Telecom.
A côté, il affiche une base de 10 000 PME-PMI clients sur le territoire national.
Comparé aux autres branches européennes du groupe, IBM France se pavane en affichant la plus forte croissance sur les deux derniers trimestres mais les résultats financiers par pays ne sont pas communiqués.
« C’est l’année de la contribution sociétale d’IBM : les impôts sont payés en France et nous créons de la valeur. »
Même si la politique salariale imposée par le gouvernement – avec le concept de la prime de 1000 euros – fait jaser (« pourquoi faut-il toujours passer par une loi pour tout »).
En guise de motivation cette année, IBM redistribue cette année une somme de 17,5 millions d’euros à ses salariés au titre de la participation salariale (imposée par la loi).
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