Avec la vision de l’ubiquité des médias, Alcatel-Lucent et l’Institut Telecom proposent de pousser le concept de convergence à l’extrême. « Tout contenu sera accessible par tous quel que soit l’endroit ou le terminal et sans discontinuité de services ».
Un engagement fort qu’il faudra concrétiser. Il y a quelques essais dans ce sens comme des terminaux commercialisés permettant le passage automatique entre le mode Wi-Fi et le réseau GSM dans une situation de mobilité et vice-versa (c’est le cas de l’offre Unik d’Orange par exemple). « Cela marchote », commente Olivier Baujard, PDG de la branche française d’Alcatel-Lucent, marquant un certain scepticisme vis-à-vis du résultat final actuellement proposé. La marge de progrès est immense, CQFD.
Mardi matin, à Paris, l’équipementier réseaux et l’organisme d’enseignement supérieur dans le domaine des sciences des technologies de l’information et des communications (STIC) ont inauguré un laboratoire commun pour relever ce défi de l’ubiquité des médias.
Il s’agira d’un laboratoire sans mur. A travers des plates-formes virtuelles, 64 chercheurs de divers horizons (réseaux, services, sécurité, sciences humaines… ), dont un tiers de doctorants, vont collaborer sur cette problématique pendant une période de cinq ans.
La direction est bicéphale En tant que représentant d’Alcatel-Lucent, Yann Gasté prend la direction opérationnelle de ce nouveau labo. En tant qu’ambassadrice de l’Institut Telecom, Françoise Prêteux prend la casquette de Directeur scientifique.
Voilà pour les moyens humains, les deux parties sont moins volubiles sur le volet du financement. On indique juste que la répartition de l’effort budgétaire est « égale » entre les deux partenaires.
Quatre actions de recherche pré-déterminées
La recherche menée au sein de ce laboratoire virtuel doit aboutir à des résultats concrets. L’union des forces devant permettre d’accélérer la R&D et la réflexion sur les modèles économiques dans la perspective d’une mise sur le marché plus rapide de nouveaux services « ubiquitaires ».
Donc, on se concentre d’abord sur l’étude des nouveaux usages TIC et de leurs modèles puis les technologies viendront en renfort. « Jusqu’ici, c’était plutôt l’inverse », admet Yann Gasté. « L’enjeu consiste à favoriser le transfert de technologies avec l’éclosion de jeunes pousses et le développement d’un réseau de PME innovantes », précise Françoise Prêteux.
Pour le démarrage des activités du laboratoire commun virtuel, quatre actions de recherche ont été pré-déterminées : convergence des médias numériques, nouvelles interactions et nouveaux usages, sémantique et orchestration des services multimédia et modèles d’affaires et usages.
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