AllAdvantage paie plus qu’il ne gagne

Suite à l’annonce de l’américain AllAdvantage de surseoir à son introduction en Bourse, et surtout de ses énormes pertes d’argent, ne semble pas provoquer de crainte particulière. « Je suis à la fois embêté et nullement surpris », explique Hubert Janvier, président de Mediabarre. « Embêté, car le modèle est proche du nôtre mais une différence énorme existe, c’est que nous ne payons pas au temps de connexion comme AllAdvantage. Nous fonctionnons au nombre de bannières vues par l’internaute. Ainsi nous tenons compte du chiffre d’affaires en amont avec nos clients. Les difficultés d’AllAdvantage ne me surprennent donc pas ». AllAdvantage rémunère en effet ses internautes au taux fixe de 50 cents par heure (environ 3,5 francs), quelques soient les revenus générés…

Du côté de Winbe, autre concurrent sur le secteur en France, on refuse toute comparaison : « Contrairement à AllAdvantage, nous proposons 3/4 de services », déclarait un porte parole aujourd’hui. « De plus, pour anticiper la forte croissance de la demande, nous ne rémunérons pas tout de suite les utilisateurs de notre barre. Ils ont immédiatement accès à tous les services mais doivent attendre avant d’être payés. Nous gérons donc les comptes en fonction de nos rentrées, aucune comparaison avec Alladvantage ».

On pourrait se dire que de toutes manières, quand une de ces sociétés connaît des déboires, les internautes qu’elle rémunère se reportent sur les autres offres. C’est certainement juste, mais le manque à gagner peut être important. En effet, un système de parrainage permet à ceux qui recrutent de nombreux « filleuls » de toucher plus d’argent, or il est bien fastidieux d’organiser un tel réseau.

Pour en savoir plus :

* AllAdvantage

* Mediabarre

* Winbe