Alphabet (Google) : un holding d’investissement façon Warren Buffet
Larry Page, CEO d’Alphabet, estime que le holding multi-sectoriel de Google sera animé comme celle de Berkshire Hathaway (propriété de Warren Buffet).
Numérique, robotique, sciences de la vie, automobile et maison connectées, énergies renouvelables, mobilité, wearable technologies, connectivité…
A travers le nouveau holding Alphabet, Larry Page et Sergey Brin, co-fondateurs de Google, veulent tout ingurgiter.
Officialisée dans le courant de l’été, la nouvelle structure intrigue au regard de ses extensions d’activité.
Lors d’un forum organisé en début de semaine à San Francisco par le magazine Fortune, Larry Page a fourni des précisions sur les nouvelles perspectives.
« Je veux repousser les frontières de ce qui est possible pour une entreprise innovante avec des ressources importantes », a déclaré le big boss d’Alphabet.
Dans la vision de Larry Page, Alphabet est à mi-chemin entre une société de capital-risque et une holding d’investissement.
Il prend comme modèle Berkshire Hathaway, propriété de Warren Buffett. Le milliardaire américain dispose d’actifs dans des secteurs très variés : textile, banque & assurance, agro-alimentaire, BTP, médias (Business Wire), luxe…
Parmi ses participations, on peut citer celles dans Coca-Cola, Kraft Foods, Goldman Sachs, Bank of America mais aussi IBM.
Au cours de cette rencontre avec le magazine Fortune, Larry Page a montré un certain enthousiasme vis-à-vis du Project Loon (comment étendre l’accès Internet dans le monde dans les zones les plus reculées en déployant des ballons stratosphériques).
« Voyez comment le téléphone mobile a changé la vie de chacun. Imaginez comment le fait d’avoir votre téléphone fonctionnant partout dans le monde peut changer votre vie », a-t-il déclaré.
Petite parenthèse : le nom de la holding a été choisi par son compère Sergey Brin, qui garde la main sur les projets les plus innovants en interne via le labo X Labs (ex-Google X).
« Ce n’est que justice puisque c’est moi qui avait choisi Google », selon les propos relayés par Reuters.