Et à nouveau, l’homme fut vaincu par la machine.
Deuxième défaite en autant de matchs pour Lee Sedol face à AlphaGo.
Plus le temps passe, plus le Sud-Coréen de 33 ans, que l’on considère comme le meilleur joueur de go* au monde sur les dix dernières années, manifeste son étonnement face aux capacités du programme informatique développé par DeepMind, filiale de Google.
Même tendance chez les observateurs, plus particulièrement les joueurs professionnels au commentaire de cette deuxième manche qui aura duré près de quatre heures et demie.
Du côté de Michael Redmond, seul Européen à avoir atteint le 9e dan au jeu de go, on se dit impressionné par la constance d’AlphaGo, qui a su « élever son niveau dès le début de la partie », alors qu’il avait été dominé dans les premières heures du match inaugural.
Son homologue Yoo Changhyuk, qui a atteint le même dan, constate que le changement de stratégie de Lee Sedol n’a pas porté ses fruits : plutôt que de tenter de déstabiliser la machine en jouant des coups difficiles, il a préféré monté en puissance tout au long du match… sans succès, donc. À tel point qu’il assure n’avoir détecté « aucune faiblesse » dans le super-ordinateur de Google.
Il reste encore trois manches, les 12, 13 et 15 mars, pour tenter de renverser la vapeur. Mais le maître de la discipline en est réduire à déclarer qu’il fera de son mieux pour marquer au moins un point, alors qu’il se disait, il y a encore quelques semaines, capable de réaliser un score parfait (5-0).
Le ton avait changé ces derniers jours au regard des progrès réalisés par AlphaGo, qui a cette particularité de pouvoir apprendre en jouant contre des humains, mais aussi contre lui-même.
Il doit cette faculté à sa structure : 12 couches superposées de réseaux neuronaux artificiels imitant le modèle du cortex cérébral, avec des millions de connexions entre les cellules (pour plus de précisions techniques, notamment sur la méthode Monte-Carlo, voir notre article « AlphaGo : Google sort le grand jeu dans l’intelligence artificielle »).
* Le go oppose deux joueurs qui tentent d’occuper l’espace sur un plateau de 19 x 19 cases en plaçant alternativement des pions noirs et blancs. Il y a, à chaque coup, plus de possibilités qu’il n’existe d’atomes dans l’univers.
Crédit photo : Volt Collection – Shutterstock.com
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