Organisée du 6 au 10 octobre 2013 à Las Vegas, la dernière édition de l’événement annuel Money2020 avait vu Amazon renforcer ses positions dans l’univers du paiement en ligne.
Le groupe américain pionnier du e-commerce avait dévoilé une alternative à PayPal, sous la forme d’un porte-monnaie électronique permettant aux internautes de réaliser des transactions sur les sites marchands sans renseigner à chaque fois leurs coordonnées bancaires*. Basé sur l’association d’une plate-forme technologique « maison » (exploitée notamment par la plate-forme de financement participatif Kickstarter) et d’une implémentation d’oAuth lancée début 2013 pour faciliter l’identification d’internautes sur des sites tiers, le système était jusqu’alors limité aux paiements ponctuels.
Il s’est officiellement ouvert, ce 9 juin, aux versements récurrents. Les 240 millions de clients actifs que revendique Amazon vont donc pouvoir utiliser leur compte pour réaliser des paiements réguliers au nom de services tiers : hébergement, musique en ligne, factures téléphoniques, versions premium de services Web… La somme débitée pourra être fixe ou variable. Amazon n’a pas encore communiqué le montant de la commission qui sera prélevée par ses soins. Avec le dispositif actuel, c’est 0,30 dollar par transaction + 2,9% du montant encaissé.
Vice-président d’Amazon Payments, Tom Taylor évoque auprès de Reuters une solution « rapide et pratique », qui permettra aux clients « d’établir une relation de paiement avec un commerçant en trois clics […] avec une protection des paiements de A à Z » et la possibilité de contrôler en temps réel la liste des marchands autorisés à prélever.
Les expérimentations menées pendant plusieurs mois avec un certain nombre de start-up ont démontré que les clients étaient prêts à dépenser « en moyenne 30% de plus » avec ce type de porte-monnaie électronique. Utilisable aussi bien sur le Web que sur mobile, ce nouveau service est lancé à peine plus d’une semaine avant la conférence qu’Amazon tiendra pour dévoiler « un produit mystère »… qui pourrait être son premier smartphone.
Dans un contexte de dématérialisation progressive des paiements et de montée en puissance du commerce électronique, PayPal démontre tout autant d’engouement. La filiale d’eBay – dont le président David Marcus est annoncé en partance pour Facebook – explore notamment l’authentification par empreintes digitales pour faciliter les achats sur mobile à partir du Galaxy S5. En février dernier, à l’occasion du Mobile World Congress, elle a officiellement lancé un SDK permettant aux développeurs iOS et Android d’intégrer ses solutions pour accepter des paiements directement dans leurs applications mobiles.
Le m-paiement est devenu un axe de développement prioritaire pour PayPal. Des quelque 200 milliards de transactions traitées par la société en 2013, environ 27 milliards émanaient du mobile. C’est deux fois plus qu’en 2012.
* Sur certains sites marchands est apparu un pictogramme qui permet aux internautes de régler leurs achats via leur porte-monnaie électronique Amazon.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous d’Amazon ?
Crédit illustration : koya979 – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…