Amazon monte un plan Alexa en entreprise
Avec l’offre Alexa for Business, Amazon ouvre la voie à l’exploitation de sa technologie d’assistant à commande vocale dans le monde de l’entreprise.
Au boulot Alexa ?
Amazon voit grand sur le marché des entreprises pour sa technologie d’assistant personnel à commande vocale.
Le lancement, ce jeudi, de l’offre « Alexa for Business », en témoigne.
Fourni par la branche AWS, le service fait la jonction entre le monde du travail et la sphère privée, en permettant l’association de comptes personnels et professionnels.
Le dénominateur commun se nomme Echo.
Alexa for Business permet une gestion centralisée des différents modèles de cette gamme d’enceintes connectées.
Trois d’entre eux (les Echo, Echo Plus et Echo Dot 2e génération) peuvent être paramétrés en mode partagé.
Ils deviennent alors utilisables par quiconque sur le lieu de travail, avec des fonctions allant de la réservation d’une salle de réunion à l’envoi d’un ticket au département informatique.
Salesforce puissance Alexa
Autre possibilité, qu’Amazon met particulièrement en avant : lancer des sessions de vidéoconférence sur des équipements Polycom, Cisco, Crestron ou Zoom Rooms, en liaison avec des agendas Office 365, Microsoft Exchange et Google G Suite.
Tous les Echo – et plus globalement l’ensemble des appareils embarquant Alexa – peuvent être paramétrés pour un usage individuel.
L’entreprise peut proposer, dans ce cadre, des capacités (les « skills ») développées sur mesure. La connexion du compte personnel permet à l’employé de retrouver ces « skills » à son domicile.
Amazon évoque l’envoi de messages et la connexion à des conférences téléphoniques, la gestion de liste de tâches, la création de rendez-vous… mais aussi la recherche d’informations dans des applications tierces comme Salesforce et Concur (gestion des notes de frais).
La console d’administration gère jusqu’à 25 appareils Alexa partagés. Elle permet, entre autres, d’en privatiser l’usage par la définition de profils vocaux.
La tarification est basée sur la taille du parc géré (7 dollars par mois et par appareil) et sur le nombre d’utilisateurs (3 dollars par mois pour chacun). La disponibilité, elle, est pour l’heure limitée aux États-Unis.
La banque Capital One fait partie des sociétés à avoir testé l’offre, pour vérifier le statut de son système d’information. Du côté de WeWork (espaces de coworking), on exploite le canal pour faire remonter des informations aux community managers.