En France, il faudra compter sur la nouvelle offre Cloud Drive d’Amazon destinée aux particuliers et aux petites entreprises.
Un segment de marché qu’Amazon Web Services affine après avoir touché des grands comptes et organisations à travers sa plateforme S3.
Dans un tout autre registre, sur le segment grand public jusqu’aux TPE – PME, les prestataires de solutions de stockage en ligne abondent.
Pour s’en distinguer, Amazon mise sur plusieurs éléments de différenciation dont la prévisualisation de fichiers dans un navigateur, sans téléchargement au préalable.
Box.com, Google avec son Drive et Microsoft avec son SkyDrive proposent une fonctionnalité similaire censée offrir -moyennant la bande passante adéquate – un accès direct, en lecture seule, aux vidéos, images et diaporamas de type PowerPoint.
Sur le principe du Cloud Player, l’outil de musique en streaming arrivé à la mi-septembre, l’utilisateur est invité à télécharger un client de bureau, pour Windows (officiellement, Vista et ultérieurs) ou Mac OS X (à partir de la version 10.6 Snow Leopard).
L’exécutable, qui pèse 26,7 Mo, s’installe sans anicroches sur Windows XP, un système pourtant certifié incompatible dans les conditions générales d’utilisation.
Malgré l’indisponibilité, pour l’heure, d’applicatifs mobiles, les tablettes Kindle Fire de première et deuxième générations bénéficient d’un traitement de faveur, avec la synchronisation de certains contenus, notamment les photographies, automatiquement rapatriées dans la Galerie.
Quant au téléversement, il peut s’effectuer directement sur l’interface Web, sous réserve de disposer d’un environnement Java et d’un greffon Adobe Flash fonctionnels. Le HTML5 reste pour l’heure aux abonnés absents.
Autres méthodes, le glisser-déplacer dans une fenêtre dédiée, le menu contextuel « Envoyer vers » et l’icône qui prend place dans la barre des tâches après l’installation. Ces trois solutions s’appliquent aussi bien à des fichiers qu’à des dossiers.
Passé l’absence remarquée d’une barre de progression en upload, la taille maximale de fichier est annoncée à 2 Go, plutôt confortable et suffisant pour manipuler la plupart des données.
En revanche, la formule de base, gratuite, limite à 5 Go l’espace de stockage alloué. C’est plus que Dropbox, autant que Google Drive, mais jusqu’à 5 fois moins que Microsoft SkyDrive et dans l’absolu, dix fois moins que Box.
En outre, les extensions, si elles s’échelonnent de 25 Go à 1 To pour des cotisations annuelles allant de 10 à 500 dollars (environ 8 à 400 euros), ne sont pour l’heure pas disponibles en France.
Mais les tarifs, sans se révéler agressifs, demeurent compétitifs : 25 dollars pour 50 Go, 50 dollars pour 100 Go, les 200 Go à 100 dollars, etc., jusqu’à 500 dollars pour 1 To, sur un barème comparable à celui appliqué au service Google Drive.
Enfin, toutes les transactions sont cryptées et les fichiers, chiffrés sur les serveurs, se partagent via des URL uniques sécurisées.
Crédit image : copyright italianestro – Shutterstock.com
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