Conséquence de la pression budgétaire couplée aux besoins croissants en matière de mobilité, la virtualisation du poste de travail s’impose comme l’un des axes directeurs dans la transformation des systèmes d’information.
La question centrale reste celle du concept de VDI (‘Virtual desktop infrastructure’), reposant en principe sur le poste virtuel ou ‘bureau virtuel’.
Face à la double problématique d’ouverture aux terminaux mobiles et de réduction des coûts d’exploitation, l’approche stratégique évolue et se porte sur les solutions cloud.
Amazon Web Services (AWS) a mis à profit son événement re:Invent tenu du 12 au 15 novembre à Las Vegas pour prendre position dans le débat.
Le fournisseur de services cloud rattaché au groupe Internet Amazon s’appuie sur son offre Virtual Private Cloud (VPC) pour proposer le service de VDI ‘WorkSpaces‘.
Celui-ci permet d’accéder, via un PC, une tablette ou un smartphone, à un environnement de travail Windows (basé sur la version Server, mais habillé en Windows 7).
Les sessions sont persistantes : l’ensemble des données sont conservées et synchronisées entre les différents terminaux de l’utilisateur, qui accède à son bureau virtuel par un navigateur Internet ou un client dédié (iOS, Android, Kindle).
WorkSpaces s’exécute en tant qu’instance Elastic Cloud Computing (EC2) hébergée au sein de Virtual Private Cloud. La communication avec le client s’effectue en PCoIP (PC-over-IP), éventuellement via une connexion VPN sécurisée, avec une intégration aux annuaires Active Directory.
Deux versions sont proposées.
La première, dénommée ‘Standard’ inclut, pour 35 dollars par mois et par bureau virtuel, un processeur, 4 Go de RAM et 50 de stockage sur Amazon.
La seconde (‘Performance’) s’appuie sur 2 processeurs, 8 Go de RAM et 100 Go de stockage, pour 60 dollars par mois et par bureau virtuel.
A ces deux formules, il est possible de greffer, pour 15 dollars supplémentaires, la version Professionnelle de Microsoft Office et les solutions antivirus de Trend Micro. Le déploiement de licences existantes revient également à 15 dollars.
Déployables par cinq en une vingtaine de minutes, les bureaux virtuels sont accessibles en renseignant une adresse mail et un mot de passe défini au préalable par l’administrateur.
Selon AWS, ‘WorkSpaces’ est « deux fois moins onéreux que les solutions VDI sur site’, tout particulièrement « parce qu’il n’y a pas besoin d’installer d’équipement – ni même d’hyperviseur – et d’en assurer la maintenance« .
Outre les travailleurs en déplacement, ces bureaux virtuels installables ‘à la demande’ peuvent être alloués à des saisonniers, des stagiaires, des consultants ou encore des développeurs tiers.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : le cloud computing, ça vous connaît ?
Crédit photo : jörg röse-oberreich- Shutterstock.com
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…