AMD déballe ses ultrathins au nez et à la barbe des ultrabooks
AMD accroche le wagon des ultrabooks, auxquels il compte opposer l’ultrathin, significativement moins onéreux et doté d’une APU Trinity de dernière génération.
Au rendez-vous de ses résolutions pour l’année 2012, AMD affine sa stratégie pour aboutir à l’immixtion, sur le segment des ultrabooks, d’un concept alternatif à base d’une APU Trinity.
Moyennant le concours escompté d’Acer, Asus et Hewlett-Packard, il résulterait de cette première entreprise jusqu’à 20 modèles de machines regroupés sous la bannière d’un concept dénommé « ultrathin » (littéralement, « ultra-fin »).
Au prix d’une patience et d’une abnégation telles qu’affichées par Intel avant lui, AMD semble avoir repassé ses leçons jusqu’à orchestrer la révision opportune de son calendrier de déploiement matériel.
A en croire DigiTimes, la prochaine transition majeure, en l’occurrence vers la plate-forme Deccan, devait s’effectuer au mois de juin.
Mais l’intronisation imminente de l’Intel Ivy Bridge entraînera une échéance inopinée, en l’occurrence l’arrivée des nouvelles APU Trinity.
AMD en avait dévoilé quelques facettes au début du mois dernier, jusqu’à en exhausser une intronisation qui n’était alors « plus qu’une question de semaines« .
Il se murmure que l’ensemble offrirait des performances comparables sans pour autant s’avérer plus énergivore.
En outre, de son implémentation découleraient des machines significativement moins onéreuses, de l’ordre de 10 à 20% face aux ultrabooks traditionnels.
Une telle démarche pourrait contribuer à remodeler une échelle tarifaire qui tend à susciter la frilosité du grand public, si imperméable au concept qu’il s’en retourne notamment vers les tablettes.
Toujours seul sur un marché que son instigateur a fondé de toutes pièces, imposant au passage ses exigences matérielles, l’ultrabook, en pleine évolution, séduit un à un les constructeurs. L’heure semble venue d’accrocher le wagon.