Pour gérer vos consentements :
Categories: Mobilité

Améliorez vous-même les performances de votre G4

Comment faire pour modifier la vitesse du bus interne de son ancien G4 sans changer la carte mère (ce qui est d’ailleurs impossible) ? Un petit génie de la débrouille a trouvé la solution : il faut modifier les données de l’Open Firmware. Quand on change la vitesse du bus interne, certaines routines de MacOS (les routines de timing) n’arrivent plus à suivre la cadence et bloquent. Michiro Isobe en a conclu qu’il fallait aussi modifier les routines de MacOS en cause via le script NVRAMRC contenu dans l’Open Firmware. Pour mémoire, l’Open Firmware est un petit programme permettant au Mac de démarrer, il vérifie l’intégrité matérielle et c’est lui qui déclenche le chargement en mémoire de MacOS. Nous ne décrirons pas ici les manipulations à effectuer, ce serait trop fastidieux. On les trouve décrites en détail (et en anglais) sur le site Accelerate your Mac.

Un composant limitant parfois la vitesse des micro-ordinateurs

Selon Michiro Isobe, l’accélération du bus interne à 133 MHz, qui a aussi comme effet de faire tourner le processeur plus vite (un 450 MHz passant, par exemple, à 466 MHz) donne un vrai coup de fouet aux performances, jusqu’à 40 % pour des opérations de copie. Pourquoi une telle accélération ? Quel que soit son modèle, les performances d’un ordinateur dépendent de plusieurs facteurs parmi lesquels la mémoire, le processeur, la mémoire cache et, justement, la vitesse du bus interne. Et les informations transmises entre le processeur, les ports PCI et AGP, la mémoire vive, les disques durs… transitent par ce bus interne. Résultat, plus la fréquence d’horloge de ce bus est élevée, plus les opérations et informations sont transmises rapidement entre les différents composants. Un bus à 100 Mhz, standard d’Apple depuis les G3 B&W, est donc par définition bien moins véloce qu’un bus à 133 Mhz, qui équipe déjà beaucoup de PC. Et les manipulations de Michiro Isobe permettent donc aux Mac de rattraper leur retard en la matière. Attention, pour obtenir un ordinateur rapide et très performant, il faut que tous les éléments soient optimisés pour une vitesse donnée. Donc, si on modifie la vitesse du processeur ou du bus interne (opération appelée overclocking), la machine risque de se bloquer au bout d’un certain temps d’utilisation souvent du fait d’une élévation non prévue de la chaleur des composants.

Malgré tout, si cette solution permet de passer outre une limitation imposée par Apple, ce genre de manipulation est à effectuer avec précaution par l’utilisateur. Si vous n’êtes pas sûr de vous, ne le faites pas !

Recent Posts

Cybersécurité : attention aux QR codes dans les PDF

Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…

23 heures ago

Windows 11 : une mise à jour majeure apporte de nouvelles fonctionnalités

Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…

1 mois ago

Microsoft 365 : comment Copilot se déploie dans toutes les applications

L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…

2 mois ago

PC Copilot + : Microsoft veut garder Recall

Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…

2 mois ago

Windows 11 : comment Microsoft va réduire la taille des mises à jour

Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…

4 mois ago

Windows 11 : comment Bloc-notes va remplacer WordPad

Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…

4 mois ago