Le marché des serveurs Unix est en pleine croissance mais pourrait entrer dans un "hiver nucléaire" dès l'été prochain, à cause de la montée en puissance de NT, si l'on en croit Paul Mc Guckin, vice président et directeur de recherche au Gartner Group. Selon lui, en raison des grosses dépenses nécessaires au développement et au marketing de leur système d'exploitation, les revendeurs d'Unix seront contraints de fusionner ou de se rapprocher s'ils veulent résister à NT. L'analyste prédit que seulement deux ou trois variantes d'Unix, celles d'Hewlett-Packard, de Sun et d'IBM pourront se maintenir. Il ne voit pas d'avenir à long terme pour l'Unix Digital "qui n'arrive pas à s'imposer auprès des revendeurs." "Unix a connu son apogée en 1998 puis s'est mis à décliner. HP, Sun et IBM resteront forts mais les autres passeront à NT. MVS restera également dans la course, mais il sera principalement utilisé par les utilisateurs travaillant traditionnellement sur des mainframes avec une petite expertise Unix et n'ayant pas besoin particulièrement des applications NT" prévoit-il. "NT sera utilisé principalement par des petites enseignes qui n'osent pas passer à Unix pour leurs applications critiques. A partir de l'an 2000, il sera même une alternative viable pour les applications bureautiques et permettra de convertir les actuels utilisateurs d'AS/400.