Android en Europe : comment Google se plie aux exigences de Bruxelles
Google va présenter aux utilisateurs européens d’Android des écrans de choix des navigateurs et des moteurs de recherche.
Il y a Internet Explorer, mais pas que.
Microsoft l’a rappelé pendant cinq ans aux utilisateurs européens de Windows, par l’intermédiaire d’un écran de choix du navigateur web.
Ce « ballot screen » avait été mis en place dans le cadre d’une procédure antitrust orchestrée par Bruxelles, sur fond d’accusations de vente liée.
Google prend le même chemin sur Android, également en réponse aux exigences de la Commission européenne.
Condamné l’an dernier pour des pratiques illégales sur le marché des terminaux mobiles vouées à asseoir la position dominante de son moteur de recherche, le groupe américain avait pris des engagements.
Parmi eux, faire en sorte « que les propriétaires de téléphones Android aient connaissance du vaste choix de navigateurs […] disponibles au téléchargement ».
On en sait désormais davantage sur la forme que prendra le dispositif.
Il s’activera avec une mise à jour de Google Play. À la première ouverture de l’application s’afficheront successivement des écrans de choix des moteurs de recherche et des navigateurs.
Sur chacun d’entre eux seront listées cinq applications. Celles non encore installées sur l’appareil seront présentées « en fonction de leur popularité et dans un ordre aléatoire ».
Au cas où l’utilisateur déciderait d’installer l’une de ces applications, s’afficherait un écran supplémentaire de paramétrage.
Photo d’illustration © Google