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Android fête ses 5 ans dans l’univers de la mobilité

Développé depuis 2003, financé puis racheté par Google en 2005 et soutenu depuis 2007 par l’Open Handset Alliance, Android faisait ses débuts officiels dans l’univers de la mobilité il y a tout juste cinq ans.

L’aventure avait débuté le 23 septembre 2008 avec la présentation du smartphone HTC Dream.

Ce terminal était connu, aux États-Unis, sous l’appellation T-Mobile G1.

Il embarquait la première version grand public d’Android (1.0), qui ne portait pas encore de nom de code, quand bien même les développeurs en interne l’appelaient ‘Astro Boy’, en référence au robot faisant office de mascotte du système d’exploitation.

A en croire les ingénieurs qui se sont confiés en ce sens à AndroidPolice, la déclinaison 1.1 diffusée en février 2009 portait officieusement le nom de ‘Petit Four’, marquant l’adoption d’une nomenclature basée sur des mets culinaires, essentiellement des pâtisseries.

En 2009, la machine s’est enclenchée avec la sortie, au mois d’avril, de la version ‘Cupcake’ (1.5), qui améliorait la réactivité des capteurs d’images et du GPS, apportait un clavier virtuel et permettait… de poster des vidéos sur YouTube.

En septembre, le passage à la mouture ‘Donut’ (1.6) y a adjoint la recherche vocale, un indicateur de batterie et une synthèse vocale multilingue.

Quelques semaines plus tard, ‘Eclair’ (2.0) introduisait un butineur compatible HTML5, ainsi que le support du protocole Exchange et des comptes multiples pour la messagerie électronique.

En mai 2010, ‘FroYo’ 2.2 (pour ‘Frozen Yogurt’) s’est ouvert au greffon Adobe Flash 10.1, avec en outre de nouveaux widgets et une fonctionnalité de ‘tethering’ Wi-Fi (utilisation du téléphone en tant que point d’accès).

En décembre de la même année, ‘Gingerbread’ 2.3 se parait d’une nouvelle interface graphique, d’un système de copier-coller intuitif et du support de la technologie NFC.

2011 a marqué l’arrivée d’une version ‘Honeycomb’ 3.0 optimisée pour les grands écrans des tablettes numériques, avec un écran d’accueil reconfigurable, un centre de notifications et la prise en charge des protocoles de transfert MTP/PTP.

S’est alors initiée une transition entre les smartphones et les tablettes, concrétisée avec Android 4.0 ‘Ice Cream Sandwich’ et ses successeurs (4.1, 4.2 et 4.3 ‘Jelly Bean’).

Certains services aujourd’hui populaires (GMail, Maps, Street View) étaient déjà intégrés dans la première version, qui proposait également un navigateur Web, un mode multitâche, un accès à l’Android Market – aujourd’hui Play Store – et une prise en charge des connexions Wi-Fi/Bluetooth.

Le HTC Dream en était équipé, avec son clavier coulissant, son écran de 3,2 pouces (320 x 480 points), son processeur Qualcomm MSM7201A à 528 MHz avec solution graphique Adreno 130, ses 192 Mo de RAM, son APN de 3 mégapixels et sa mémoire interne de 1 Go.

Android se taille aujourd’hui la part du lion sur le marché de la mobilité : montant en puissance sur les tablettes, il investit aussi les objets connectés et peuple 80% des smartphones vendus au 2e trimestre 2013.

Son histoire a récemment été marquée par la prise de distance de celui qui en chapeautait le développement depuis 2003 : Andy Rubin, qui a passé, chez Google, le témoin à Sundar Pichai, déjà à la tête de Chrome OS.

Doit-en entrevoir en cette passation de pouvoir une fusion ou tout du moins une convergence imminente entre les deux plates-formes ?

La première se destine essentiellement aux smartphones et aux tablettes ; le second, aux ordinateurs.

Mais elles entretiennent bien des synergies, autour des mêmes services et du cloud. Elles ont aussi en commun leur navigateur Internet et la prise en charge du tactile, depuis le mois dernier et l’annonce du Chromebook Pixel.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous d’Android ?

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