La sortie d’Ice Cream Sandwich est imminente. L’occasion pour Google d’escompter une migration d’envergure vers cette énième distribution d’un écosystème mobile de plus en plus fragmenté. Mais la firme de Mountain View devra d’abord capitaliser sur Gingerbread pour éclipser Froyo et ses prédécesseurs.
Pour la première fois depuis sa mise à disposition, en mai 2010, Froyo décline en-deçà des 50% des parts de marché. Il n’équipe plus que 45,3% des terminaux Android.
L’écart se réduit avec Gingerbread. La dernière née des déclinaisons dédiées aux smartphones prend ses aises sur un peu plus de 38% du parc des appareils mobiles équipés de l’OS de Google (+7,5% en un mois).
Mais ce sursaut est-il vraiment dû à une vague de mises à jour déployées sur des produits déjà en circulation ?
Pour justifier un tel envol, les analystes s’en remettent plutôt aux bonnes résolutions des constructeurs, à ce consensus implicite qui pousse à l’implémentation généralisée de Gingerbread dans les terminaux de HTC, Samsung et consorts.
Heureux Google, qui compte accélérer le mouvement et initier une transition globale vers une plate-forme unifiée, sans avoir à composer avec un éventail de distributions obsolètes.
A titre d’exemple, plus d’un utilisateur sur 100 répète encore ses gammes sur Android Cupcake (version 1.5). Idem pour Donut, son successeur en mouture 1.6.
En dépit d’une intégration progressive aux tablettes de petit format, le messie ne s’appelle vraisemblablement pas Honeycomb, tant sa discrétion le catonne à moins de 2% des usagers.
C’est près de dix fois moins qu’Eclair (2.1), qui pointe encore à 11,7% de taux de pénétration, alors même que Google lui a reconnu un comportement instable et de nombreuses insuffisances sécuritaires.
En outre, le Market ne cesse d’évoluer et proscrit les applications rétrocompatibles en faveur d’interfaces plus modernes, tournées vers un Ice Cream Sandwich dont l’officialisation ne devrait plus tarder.
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